Fruit d'un partenariat conclu entre l'American University of Leadership de Floride (AUL) et l'Institut supérieur international de management (INSIM), un Institut de management algéro-américain (IMAA) vient d'être créé à Alger. Confortablement installée dans un immeuble longeant l'avenue huppée de Sidi Yahia (Hydra), cette grande école a pour objectif central de former des top-managers destinés à prendre les commandes d'entreprises et à renforcer les staffs managériaux des plus importantes d'entre elles. Les enseignements dans les cursus de Master Business Administration (MBA) et Doctorat Business Administration (DBA) sont ouverts aux universitaires et cadres supérieurs d'entreprise pour le premier, aux titulaires de MBA et de magister pour le second. Les cours sont dispensés, selon l'importance des matières, par des professeurs émérites algériens et américains. La délivrance des diplômes par l'université américaine confère à ces titres universitaires une reconnaissance internationale destinant leurs titulaires à une embauche rapide aussi bien par les entreprises algériennes qu'étrangères. Les diplômes acquis au terme d'une formation à l'IMAA constituent de ce fait un tremplin pour accéder rapidement aux plus hautes fonctions managériales au sein de grandes entreprises et institutions publiques et privées. Si les enseignements sont dispensés en langue française, l'IMAA offre la particularité d'assurer, parallèlement aux formations de MBA et DBA, l'apprentissage des deux langues les plus usitées dans le monde des affaires : l'anglais et l'espagnol. «Au sortir de leur formation, les lauréats seront non seulement des managers qualifiés, mais également de parfaits trilingues dont les firmes internationales sont tout particulièrement friandes», nous apprend avec une certaine fierté le directeur général de l'IMAA, Mohamed Zerourou. Interrogé sur le rôle assigné au partenaire américain, notre interlocuteur nous fait savoir que l'AUL intervient au titre de la conception des programmes pédagogiques, de la formation de formateurs, de la dispense d'enseignements pointus (y compris en Amérique) destinés notamment aux doctorants ainsi que la délivrance proprement dite des diplômes dont elle a l'exclusivité. Conscients que ces diplômes peuvent constituer un puissant accélérateur pour leurs carrières, de nombreux universitaires et cadres en poste dans les entreprises auraient déjà postulé pour ces types de formation qui les qualifieront, selon M. Zerourou, davantage à l'exercice de la gestion. Plus important encore, ils leur ouvriront à travers la maîtrise des langues anglaise et espagnole une fenêtre sur le monde.