Les communes de Beni Bouatab, El Karimia, Harchoun, Sendjas, El Hadjadj et Ouled Ben Abdelkader demeurent quasiment dépourvues de toute structure hospitalière. Les habitants du sud de la wilaya, à la frontière avec celle de Tissemsilt, protestent contre «les inégalités» dans la répartition des projets de construction d'hôpitaux et d'unités médicochirurgicales, estimant que leurs régions sont restées jusqu'à ce jour presque totalement ignorées des autorités sanitaires. Selon eux, les établissements dont a bénéficié le secteur durant la dernière décennie sont principalement concentrés en dehors de leur région. «Pendant ce temps, toutes les communes de la frontière avec l'Ouarsenis, à savoir Beni Bouatab, El Karimia, Harchoun, Sendjas, El Hadjadj et Ouled Ben Abdelkader, demeurent quasiment dépourvues de toute structure hospitalière. Les malades sont souvent évacués vers les hôpitaux du chef-lieu de wilaya distants de plusieurs km», soulèvent-ils, en dénonçant sans cesse leur «exclusion» des programmes d'infrastructures de santé. Il est vrai que des écarts structurels importants subsistent dans ce domaine entre le sud et le reste de la wilaya, car les nouveaux équipements accordés au titre des différents programmes de développement continuent à être érigés au centre et au nord de la wilaya pour des raisons peu convaincantes, aux yeux des villageois concernés.