Au sud de la wilaya, dans les zones montagneuses de Sendjas, El Hadjadj, Beni Bouattab et Ouled ben Abdelkader, il n'existe aucune infrastructure de prise en charge des malades. Les quelques centres de santé ou salles de soins encore opérationnels ne disposent pas de tous les moyens leur permettant de mener à bien cette mission. A l'absence de médecins, s'ajoute celle des paramédicaux et des sages-femmes. Ce qui rend le transfert des malades vers l'hôpital de Chlef quasi automatique. Des malades et des accidentés de la circulation périssent souvent en cours de route. A comparer cette région avec le nord de la wilaya, le déséquilibre dans la répartition des structures en question est énorme et se répercute négativement sur la couverture sanitaire de ces zones enclavées. La nouvelle réforme a prévu de transformer tous les centres de santé en polyclinique, mais l'opération, pour des raisons d'ordre matériel et humain, tarde à se concrétiser sur le terrain, nous dit-on. Les habitants de ces localités interpellent de nouveau les autorités centrales et locales pour une mise à niveau sur ce plan. La Direction de la santé promet d'y remédier à travers la nouvelle stratégie du ministère visant à assurer un développement équilibré et harmonieux de toutes les régions de la wilaya.