La rentrée scolaire qui vient d'avoir lieu a vu la réception de plusieurs infrastructures implantées dans les communes les plus démunies. Ainsi, six collèges d'une capacité de 300 à 800 élèves ont vu le jour à Aïn Diss, Rehia, Meskiana, Aïn M'lila et sa région. Parmi ces projets, certains ont connu de grands retards dans leur réalisation, puisque lancés en 1999. Par ailleurs, le secteur secondaire a été renforcé par deux lycées de 1300 places chacun, implantés l'un à Souk Naâmane et l'autre à Berriche, dans la daïra de Aïn Beïda. Toujours pour renforcer les structures d'accueil au niveau du primaire, 13 nouveaux groupes scolaires, dotés de cantines ont été réceptionnés en vue de résorber le déficit connu dans le secteur éducatif et qui a pénalisé certaines régions enclavées. Cela étant, ces nouvelles réalisations participeront à l'allégement des effectifs qui, dans certaines écoles, atteignent des proportions inquiétantes. L'« accessibilité » au savoir passe impérativement par la non-surcharge des classes et la disponibilité des moyens de transport pour les écoliers en milieu rural. L'APC et les centres universitaires Le problème de l'affectation des 80 Logements, constitués de F1 et F2, vient d'être résolu. Lesdits logements feront office de cité universitaire au profit du centre Larbi Ben M'hidi, et ce, pour héberger les nouveaux étudiants. Avec cette acquisition, le centre universitaire pourra faire face à la nouvelle rentrée, en attendant la réception d'une nouvelle cité d'une capacité de 500 lits. Pour rappel, les logements F1 et F2 ont fait l'objet de contestation de la part de leurs attributeurs. Ainsi, leur affectation au service du centre d'Oum El Bouaghi vient à point nommé résoudre un problème de taille pour les pouvoirs publics.