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Top 10 des pires dérapages verbaux de la présidentielle 2014
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Publié dans El Watan le 20 - 03 - 2014

Les hommes politiques algériens ne semblent plus maîtriser leur verbe. Certaines phrases lâchées dans cette pré-campagne électorale ont choqué l'opinion publique. Plus que de simples étourderies verbales, elles trahissent, selon les internautes, l'état d'esprit de nos gouvernants. Les écarts de langage des responsables algériens sont qualifiés de «banditisme verbal» pouvant mettre le feu aux poudres.
-«Vous savez ce qu'on dit à Constantine : le Chaoui hacha rezk rebi»
Abdelmalek Sellal, maître incontesté du dérapage verbal, a mis le feu aux poudres. Après les manifestations de protestation dans les Aurès, Abdelmalek Sellal a tenu à s'expliquer, accusant les réseaux sociaux d'avoir amplifié ses propos. il précise ainsi que Dieu l'avait crée pour «aimer les Algériennes et les Algériens».
-«Même Angela Merkel peut briguer un quatrième mandat»
D'autres déclarations à l'emporte-pièce de l'ancien Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, ont obtenu un grand succès auprès des internautes qui les traquent avec gourmandise. Devant les micros de l'Entv, Sellal semblait conseiller à la chancelière allemande de briguer un quatrième mandat. «En Allemagne, affirmait-il, Angela Merkel a fait trois mandats et elle peut ajouter un quatrième et même un cinquième mandat sans aucun problème. Est-ce que ce pays est meilleur que l'Algérie ?». La comparaison est d'autant plus incongrue qu'Angela Merkel jouit d'une bonne santé, que son pays a admirablement fait face à la crise économique qui a secoué l'Europe et qu'elle n'est pas présidente de la République. D'autres déclarations de l'ex-Premier ministre telles que les célèbres «Fakakir», «Trouh nanek» et autres «sellaleries» mériteraient aussi de figurer dans notre classement.
-«Maudit soit celui qui ne nous aime pas»
L'expression populaire «Ina'l bou eli mayhabnach» sonne mal dans la bouche d'un homme politique. Prononcée par Amara Benyounes, ministre de l'Industrie lors d'un meeting MPA, elles ont suscité l'indignation de citoyens et d'hommes politiques. Le chef du groupe parlementaire du Front pour la justice et le développement (FJD), Lakhdar Benkhellaf, considérant que Benyounès a «piétiné les principes et les valeurs des citoyens». L'homme n'en est pas à sa première maladresse: «Le cerveau de Bouteflika fonctionne mieux que tous nos cerveaux réunis», avait-il déclaré quelques semaines auparavant.
-«Votez Bouteflika mort ou vif»
Si Abdelmalek Sellal commet des bourdes en tentant de se montrer drôle, d'autres réussissent à le faire en restant sérieux. Rabah Brahimi, président du Front démocratique Libre (FDL), soulignait ainsi lors d'un débat télévisé sur Chourouk Tv qu'il voterait pour le chef de l'Etat, que celui-ci soit «mort ou vivant». En avançant ce genre d'arguties, l'on prépare ainsi l'opinion publique à d'autres aberrations : absence du candidat lors de sa campagne électorale, prestation de serment en position assise, non-tenue de conseils des ministres…

-«Allah a donné le pouvoir à Bouteflika. Vous êtes contre Allah ?»
Les militants pour un quatrième mandat du président Bouteflika semblent à court d'arguments. Ahmed Kharchi, député FLN, déclarait sur l'Entv qu'«Allah a donné le pouvoir à Bouteflika pendant 15 ans, pouvons-nous aller contre la volonté de Dieu ?»
La peur du ridicule ne semble pas rebuter les partisans d'un quatrième mandat.
-«Préférez-vous l'Algérie ou la démocratie ?»
Dans la dialectique des soutiens du Président-candidat, il est d'usage de brandir la menace du printemps arabe. Dans une émission politique de l'Entv, la journaliste Farida Belgacem posait une question aussi pernicieuse qu'incongrue : «Etes-vous pour l'Algérie ou pour la démocratie ?» Une question pernicieuse à laquelle des membres du MPA et du FNA répondent : «L'Algérie évidemment.»
-«C'est grâce à Bouteflika que vous buvez le café»
Djamila Khiar, présidente de l'association des parents d'élèves et membre du MPA considère, dans une émission de télévision, que c'est grâce à Bouteflika que nous buvons du café.
«Aujourd'hui, en rentrant dans les grandes surfaces, on se croirait aux Etats-Unis. C'est grâce à un grand homme comme Bouteflika que nous en sommes arrivés là», dit-elle.
-«Grâce à Bouteflika, je peux emmener mes amis pour boire un Whisky»
Cheb Khaled, qui s'improvise partisan de Bouteflika à l'occasion de l'élection présidentielle, explique à TV5 monde que «depuis qu'il est venu ce monsieur-là (Abdelaziz Bouteflika), j'ai la sécurité dans mon pays.» «Quand je rentre chez moi avec un étranger, je suis fier de le ramener dans un grand hôtel, je sais pas s'il a besoin d'un whisky, je peux l'emmener !», a-t-il assuré très sérieusement.

-«L'Algérie ressemble à un tableau»
«Depuis l'arrivée de Bouteflika et Ghoul, Alger ressemble à un tableau grâce aux nombreux projets réalisés», disait un pro-Bouteflika, omettant, bien sûr, les scandales financiers.
-«Je ne dirai plus rien»
Après avoir lancé de surprenantes diatribes contre des hommes de pouvoir, Amar Saadani, secrétaire général du FLN, a déclaré qu'il ne «dira plus rien». Une sage décision que beaucoup devraient méditer.


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