Les derniers résultats du bac ont faussé les calculs des autorités et des gestionnaires de l'université Ferhat Abbès. Le campus, qui devait recevoir 6000 nouveaux inscrits, se retrouve avec le boom de la session de juin avec plus de 9500 bacheliers sur les bras. Le surplus de 3500 étudiants a engendré un déficit au niveau des structures d'hébergement. Pour caser une bonne partie des 40 000 étudiants, 100 logements sociaux de Aïn Mouss, au nord-est de Sétif, ont été réquisitionnés sans pour autant venir à bout du déficit, estimé à 2600 lits. Ce sont, nous dit-on, les filles qui souffrent le plus de ce problème. Les étudiants habitant à El Eulma, Aïn Oulmène, Aïn Azel, Bougaâ et Aïn Kebira qui n'auront plus le droit à une chambre, feront donc les frais. Pour permettre à ces étudiants de faire la navette dans de bonnes conditions, le transport est désormais assuré entre le campus et les villes précitées. En matière de places pédagogiques, l'université est en la matière à l'aise. Le nouveau pôle d'El Bez bénéficiera d'ici la fin du mois en cours de 5200 nouvelles places pédagogiques. L'encadrement des sciences sociales pose problème. L'ouverture de 65 nouveaux postes atténuera un tant soit peu la difficulté. Le recours à la vocation sera une nouvelle fois de mise. Concernant l'ouverture des filières d'histoire, d'interprétariat et des sciences de l'information, la tutelle saisie n'a, au grand dam des intéressés, toujours pas donné le OK attendu...