Les autorités égyptiennes ont engagé des négociations avec des entreprises étrangères, dont le groupe algérien Sonatrach, pour sécuriser les importations de gaz naturel liquéfié et faire fonctionner les centrales électriques cet été, a indiqué lundi dernier le ministre du Pétrole égyptien, Sherif Ismail, cité par l'agence Reuters. Celui-ci confirme l'information rapportée la semaine dernière par le quotidien Al Bursa. L'Egypte aurait besoin d'importer des produits pétroliers pour une valeur d'un milliard de dollars. Les négociations, toujours en cours, portent sur l'importation d'environ 400 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié par jour tout au long de l'été prochain, a ajouté le ministre. L'Egypte possède des usines de GNL et un pipeline de gaz à l'exportation, mais ne dispose pas actuellement d'installations d'importation de GNL. Lancé il y a environ 18 mois, le processus d'appel d'offres pour trouver une entreprise pour fournir le terminal traîne toujours. Depuis l'éviction du président islamiste Mohamed Morsi par les militaires, les relations entre le Caire et le Qatar, son principal fournisseur, se sont détériorées et les promesses de cargaisons de gaz supplémentaires se sont évaporées. Ce pays, qui compte plus de 80 millions d'habitants, est confronté à de graves pénuries d'énergie ces dernières années, particulièrement en été, une période marquée par une hausse de la consommation d'électricité.