Sur les 10 000 rues existantes dans la capitale, seules 200 offrent la possibilité de stationnement. Nos sources auprès de la wilaya d'Alger nous informent que « la situation est d'autant plus compliquée que les automobilistes trouvent difficilement des parkings ». Nos sources ajoutent que « la capitale ne compte pas plus de 20 parkings officiels, alors qu'elle compte plus d'un million de véhicules ». A côté des parkings officiels, une pléthore de parkings « clandestins » a vu le jour dans les quatre coins de la ville. Ces parkings causent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent, en gênant souvent la circulation. En parlant de circulation, on nous informe qu'une étude en rapport avec l'amélioration des conditions de circulation automobile a été réalisée à l'époque du gouvernorat du Grand-Alger. Cette étude, dont les prévisions s'étendent jusqu'à 2010, a estimé les besoins d'investissements en matière de circulation à 200 milliards de dinars. Deux milliards devaient être affectés à la réalisation de parkings. Il semble, toutefois, que cette étude soit, aujourd'hui, compromise en raison, dit-on, de l'urbanisation sauvage qu'a connue la capitale durant ces dernières années.