Vingt sièges d'APC se trouvent, aujourd'hui, dans un état de délabrement avancé et doivent visiblement être remplacés par de nouveaux. Nos sources auprès du service de l'urbanisme de la wilaya d'Alger nous informent, à ce sujet, que « la moyenne d'âge de ces constructions avoisine les 100 ans. C'est d'ailleurs le cas de la majorité des autres sièges d'APC existant dans la capitale, à la seule différence que beaucoup d'entre eux ont été restaurés. Dans des cas assez rares, des sièges ont été remplacés, comme à El Harrach par exemple. La vingtaine de sièges d'APC délabrés sont dans un tel état qu'ils devraient être carrément remplacés. « Il ne s'agit plus d'effectuer des travaux de restauration, mais plutôt de démolir ces immeubles qui, au même titre que de nombreuses constructions de la capitale, menacent de tomber en ruine », assurent nos sources. Il faut dire que, en plus de leur ancienneté, les sièges des communes de la wilaya d'Alger ont subi différents séismes, ce qui les a sérieusement affectés. Sur un autre plan, la plupart des hôtels de ville ne sont plus adaptés aux nouvelles exigences de l'époque actuelle. « La mise en place de nouveaux services au niveau des administrations des communes nécessite, bien évidemment, la création de nouveaux bureaux et le recrutement d'un plus grand nombre d'employés, et donc des sièges plus spacieux que ceux existant actuellement, dont la construction remonte, pour un bon nombre, au début du siècle dernier, voire bien avant », expliquent encore nos sources. Il s'agit donc de revoir toute l'architecture des sièges des communes algéroises. Autre anomalie à relever, l'existence d'administration n'ayant pas de rapport direct avec l'APC. C'est le cas, par exemple, du siège d'une APC du centre de la capitale où l'on trouve une direction des impôts qui pourrait très bien être séparée du reste de l'immeuble. Dans une autre APC algéroise, se trouve un marché au rez-de-chaussée de l'immeuble. A l'étage supérieur de ce même immeuble, il y a également des habitations, ce qui est, pour le moins, étonnant. Il est donc question de mettre en place des sièges totalement destinés aux administrations de l'APC, surtout adaptés aux exigences d'une capitale du XXIe siècle.