Le cirque Il Florilegio, ce n'est pas seulement un spectacle, des numéros d'acrobatie et un éblouissant jeu de lumières, c'est aussi un véritable savoir-faire d'une entité économique rentable et efficace. Lors de la première représentation, qui a été donnée, lundi soir, à Constantine par les artistes d'Il Florilegio, dont l'escale devrait se prolonger jusqu'au 30 juin, le public a eu, en effet, aussi l'occasion de percevoir le savoir-faire de la famille Togni en matière de marketing. Outre les frites, la barbe à papa et autres friandises proposées notamment à l'entracte, les enfants ont été également émerveillés, en dehors du spectacle, de pouvoir être photographiés sur des poneys, souvenir indélébile d'un moment magique passé sous le grand chapiteau d'Il Florilegio, moyennant 200 DA l'unité. Les spectateurs n'ont également pas manqué d'apercevoir, dès le début du spectacle, les sigles de Sonatrach et de Sonelgaz, ses sponsors projetés sur la face interne du chapiteau tel un jeu de lumières. Il est vrai que depuis le début de sa tournée 2006 en Algérie, entamée par la région ouest du pays, le cirque Il Florilegio a parcouru et parcourra encore des milliers de kilomètres sur le territoire national, nécessitant forcément autant de milliers de litres de carburant, de même que son spectacle est tributaire de la lumière dont les techniciens du cirque en jouent magnifiquement. Ça se lisait d'ailleurs sur les petites frimousses des enfants, nombreux à avoir assisté à la première représentation et dans leurs yeux pétillants lorsqu'ils suivaient du regard les numéros aériens comme celui des trapézistes, celui de la roue de la mort ou de la corde lisse, de même qu'ils se sont beaucoup amusés à suivre sans en perdre une miette le numéro des clowns et celui des Africains. Il faisait énormément chaud sous le grand chapiteau d'Il Florilegio en cette caniculaire journée du 19 juin, mais le moment d'évasion que les spectateurs constantinois ont eu le loisir de savourer en famille, leur a permis d'oublier, l'espace de deux heures de temps environ, leurs préoccupations quotidiennes, surtout que les occasions de décompresser, notamment dans la ville du Vieux-Rocher, sont rares.