Le nouveau bureau de la Fédération algérienne de natation (FAN) vient de boucler une année d'activité. C'est le moment de faire le bilan et d'essayer de situer le travail effectué à ce jour. Aussi, il y a lieu de souligner que la FAN a tenu récemment son assemblée générale ordinaire, lors de laquelle les bilans ont été adoptés à l'unanimité. Pour sa part, le président de la Fédération, Ahmed Chebaraka, a tenu à nous préciser : «Ce fut une année plutôt difficile, un test pour moi ainsi que pour l'exécutif. J'ai trouvé une structure pleine de contraintes, trois présidents sont passés durant un seul mandat, il fallait gérer tout cela. J'ai aussi travaillé sans SG et sans DTN durant longtemps, ce qui m'a poussé à colmater parfois les brèches et me mettre à jour à chaque fois.» Cependant, il est à noter que depuis peu, un DTN en la personne de Réda Benlakehal a été installé. Ce qui semble être le fer de lance de cette nouvelle équipe ce sont les jeunes. Néanmoins, il n'est nullement question de laisser tomber les autres nageurs, notamment les juniors et les seniors. Ils sont toujours actifs. Pour cela le président affirme : «Nous sommes toujours là pour les accompagner dans leur mission. D'ailleurs, nous allons nous en occuper avant les prochains Championnats d'Afrique seniors prévus en septembre.» Les nageurs de niveau figurent parmi les objectifs de la FAN, comme par exemple Majda Chebaraka. La Fédération a une projection sur l'avenir quant à cette fille qui n'a que 13 ans, à savoir les Jeux olympiques de 2020. Il y a aussi d'autres jeunes à l'image des Nefsi, Medjahed, Khendriche, Larbaoui, Abdelaziz, Bahiani, Balamane, Afane Kadirou, Benabid Aymen... qu'il faudra mettre dans les meilleures conditions possibles. Quant aux infrastructures, 460 piscines sont ou en projet, au stade final ou en fonction, une opération très bien accueillie par l'ensemble de la famille de la discipline. Cela va certainement beaucoup alléger les athlètes en matière d'entraînement. Le président de la FAN a indiqué toutefois que «nos piscines pour le moment étouffent, occupées par le public et non par les nageurs. Prenez le cas de celles du 1er Mai d'Alger, de Kouba ou de Sonatrach (Hydra). Elles sont surutilisées. C'est dire que les piscines actuelles ne sont plus la propriété des nageurs, mais celles des adhérents ou appartiennent au sport de loisir. Elles sont surexploitées, et ce, à partir de 5h, un créneau appartenant jadis aux nageurs». Enfin, à la question de savoir si la natation reçoit l'aide nécessaire, Chebaraka dira : «Pour l'instant, Dieu merci, nous recevons de l'aide et la contribution de notre tutelle qui accompagne nos projets. D'ailleurs, nous en faisons de même, compte tenu des objectifs qui nous lient. En revanche, nous avons un problème de sponsor. Je profite de cette opportunité pour lancer un appel aux sponsors afin d'aider les jeunes à faire mieux.».