Les représentants des enseignants contractuels des différentes wilayas du pays ont tenu, hier, un sit-in devant la maison de la presse Tahar Djaout, à Alger, pour dénoncer le retard pris dans leur titularisation. Selon Lakhdar Koureichi, porte-parole du Comité des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), plus de 10 000 enseignants contractuels à travers le pays attendent leurs décisions d'intégration. Les protestataires, qui ont été empêchés de se rassembler devant le ministère de l'Enseignement supérieur, revendiquent le gel de tous les concours de recrutement, et ce, «jusqu'à l'intégration de tous les enseignants contractuels». Le Comité réclame aussi la régularisation de la situation des années de travail et le paiement de tous les salaires. Les contractuels de l'éducation occupent des postes pédagogiques comme enseignants ou assistants administratifs ; leurs salaires sont plus bas que ceux des permanents (un enseignant contractuel de CEM touche 23 000 DA, alors qu'un permanent est à plus de 36 000 DA). Le comité des contractuels se dit prêt à durcir son mouvement de protestation si le ministère de l'Education nationale continue à les ignorer.