Les travailleurs contractuels tiendront un sit-in le 4 juin prochain devant le ministère du Travail à Alger, suite à l'appel lancé, jeudi dernier, par le Comité national pour l'intégration des contractuels et les emplois précaires (CNICEP) affilié au Snapap lors de leur réunion. Les travailleurs contractuels tiendront un sit-in le 4 juin prochain devant le ministère du Travail à Alger, suite à l'appel lancé, jeudi dernier, par le Comité national pour l'intégration des contractuels et les emplois précaires (CNICEP) affilié au Snapap lors de leur réunion. Cette rencontre, qui a vu la participation de douze wilayas, a été axée sur le problème de l'emploi précaire en Algérie. Lors de cette rencontre, les membres du comité national se sont longuement tenus au filet social et au travail à temps partiel. Aussi, il a été dressé le bilan de la corporation du fonctionnaire, qui se trouve être aujourd'hui «dénué» de tous ses droits. Ces droits «bafoués» par l'administration sont résumés en quatre points : droit à la retraite, congés de maladie, maternité, et primes et indemnités. La dévalorisation des salaires perçus par cette corporation, ne figurant même pas dans la grille de salaires, varie entre 3 000 et 15 000 DA. Après ce constat «amer», le comité a dégagé une plateforme de revendications à leur tête l'intégration de tous les contractuels dans leurs postes, la transformation de tous les emplois précaires (AIG, CID, PID) en emplois permanents et l'annulation de tous les dispositifs de précarisation d'emplois. Les travailleurs communaux gèlent leur grève Le conseil national du secteur des communes (CNSC) a annoncé, lors de sa réunion tenue vendredi dernier, le gel de la grève entamée le 9 mai dernier, et ce, dans l'intérêt des citoyens. «Le CNSC soucieux de l'inquiétude des citoyens sur le devenir de leurs enfants scolarisés et conscient du devoir des travailleurs communaux au service des citoyens, et pour ne pas pénaliser les examens du bac (…) a décidé de geler le mouvement de protestation.» Mais le conseil a dénoncé les intimidations exercées par les responsables des communes et le dispositif répressif de l'Etat lancé contre les travailleurs qui ne demandent que «leurs droits les plus légitimes», par des dépôts de plainte. Il faut noter que le débrayage qu'ont connu les communes dans l'ensemble du pays, ses résultats et la marche à suivre seront débattus lors du conseil national qui aura lieu le 3 juin prochain. Karima Hasnaoui