Emp�ch�s de se rassembler devant le minist�re du Travail, pr�s d�une cinquantaine de jeunes dipl�m�s embauch�s dans le cadre de pr�-emploi et du filet social ont observ�, hier dimanche, un sit-in devant la maison de la presse Tahar-Djaout du 1er - Mai, Alger. Ils d�noncent la politique de �bricolage� du d�partement de Tayeb Louh et revendiquent leur droit � l�int�gration. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les jeunes ayant b�n�fici� de postes de travail dans le cadre des dispositifs de pr�-emploi et du filet social ont, encore une fois, investi la rue. Regroup�s au sein du Comit� national des travailleurs du pr�-emploi et du filet social, affili� au Syndicat national des personnels de l�administration publique (Snapap), ils sont venus de toutes les wilayas pour tenir un rassemblement, hier dimanche, � Alger pour revendiquer leur int�gration. M�contents et d��us des dispositifs du pr�-emploi et du filet social qui, d�plorent-ils, �offrent plut�t une pension de ch�mage et non des salaires d�cents�, ces dipl�m�s d�noncent cette politique de �bricolage�. �Chass�s� du minist�re du Travail et de l�Emploi, o� ils devaient tenir leur rassemblement, les protestataires se sont r�sign�s � tenir finalement leur action devant la maison de la presse Tahar- Djaout. �Louh d�gage, y�en a marre de cette mis�re, on veut l�int�gration, jeunes contre la politique des contrats� �, scandaient-ils. Les protestataires refusent de travailler pour une p�riode de deux � trois ann�es pour se retrouver au terme de leur contrat de nouveau au ch�mage. D�ailleurs, pr�cise la repr�sentante du Comit� national des travailleurs du pr�-emploi et du filet social, suite � une d�cision du Premier ministre, les contrats de travail de ces jeunes ne sont plus renouvelables. En plus de l�int�gration de l�ensemble des travailleurs du pr�-emploi, estim�s � 600 000 � travers le territoire national, et de ceux ayant fait l�objet d�un licenciement, les protestataires revendiquent le droit � la retraite, la fin du travail pr�caire, l'ouverture d'un dialogue et la suspension des concours de recrutement de la Fonction publique jusqu�� la r�gularisation de la situation des contractants. Ces protestataires ont d�cid� de boycotter les prochaines �lections si leur situation n�est pas r�gl�e d�ici l�. Ils lancent un appel au pr�sident de la R�publique pour intervenir.