Décidément, les préposés du service d'état civil de l'Apc de Chéraga semblent prendre un malin plaisir à faire attendre les administrés. « Après que les portes soient ouvertes à 8 h du matin, nous avons dû attendre près d'une heure avant que les préposés au guichet daignent se manifester et nous délivrer un document d'état civil », nous disent certains administrés, outrés par le mépris et le laisser-aller affichés par l'administration communale. C'est le même refrain, apprend-on auprès d'un responsable qui, dira-t-il, n'arrive pas, comble de l'ironie, à mobiliser ses « troupes » au service des citoyens. Une situation qui interpelle le premier magistrat de la commune à mettre de l'ordre dans « la maison ». Les administrés de l'Apc de Sidi M'hamed pâtissent eux-aussi de cette situation qui perdure. Un citoyen éprouvé raconte : « J'ai dû attendre de 9 h jusqu'à presque midi pour me voir délivrer un document au niveau du service des archives. Des citoyens m'ont affirmé qu'ils n'ont pu obtenir leurs documents qu'aux environs de 15 h. » « Le service d'état civil n'est plus ce qu'il était auparavant », se désole-t-il. Ce laisser-aller n'est pas propre aux communes précitées, mais semble toucher une bonne partie des services d'état civil à travers la wilaya. I. Nadir, M. T.