Des arbitres directeurs et arbitres assistants de la Ligue régionale de football du centre (LRFA) ont sollicité le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, pour leur permettre de participer au prochain examen interligues qui aura lieu dans quelques jours. Leur démarche s'inscrit dans le cadre de l'ouverture prônée dans ce domaine en faveur des arbitres nés en 1984 et 1985. Les arbitres, qui ont adressé la correspondance au président de la fédération, sont âgés de 32 ans et affirment : «Nous remplissons tous les critères sauf celui de l'âge pour lequel nous demandons respectueusement de le limiter à 32 ans au lieu de 30 ans.» C'est une revendication légitime portée par de nombreux arbitres exclus du processus de promotion depuis des années par ceux qui avaient la charge de cet important segment du football. La note de la Commission fédérale des arbitres (CFA) transmise aux Ligues leur enjoignant de lui adresser la liste des arbitres nés en 1984 et 1985 est la preuve tangible de l'absence de toute stratégie ou politique dans ce domaine. Les portes de la promotion s'ouvrent et se referment au gré des humeurs et de la tête du client. Que d'arbitres ont été broyés par cette politique ! Sachant qu'un arbitre peut officier jusqu'à 45 ans où est le mal à ce que des hommes en noir puissent accéder aux grades d'interligues et même fédéral entre 30 et 34 ans ? La CFA, elle-même, a bien violé ses propres règlements en offrant le badge de fédéral et international à des arbitres qui ne remplissaient pas les critères de promotion. Les auteurs de la lettre au président n'aspirent qu'à une seule chose : participer à l'examen de grade interligues à la faveur d'une dérogation sur l'âge requis, 32 ans au lieu de 30. Seront-ils entendus ?