Quatre entreprises interviennent dans la réalisation de cette infrastructure, dont la capacité devra atteindre son niveau optimal en 2017. Le projet de la centrale électrique de la zone de Bellara, le seul à voir le jour sur ce site, est entré dans sa phase de réalisation effective. Les travaux de génie civil, confiés à l'entreprise INERGA, ont été officiellement lancés le 29 octobre 2013. Cette entreprise s'est installée sur les lieux en attendant de prendre possession d'un terrain de deux hectares, dont une demande a été introduite auprès des autorités locales, pour les besoins de l'implantation de sa base vie. Entamés le jour même du lancement du projet, les travaux de terrassement on atteint un taux d'avancement de 25%. On déplore, cependant, que les travaux ont été perturbés par les intempéries et le manque de plan de terrassement définitifs, qui reste à délivrer par le constructeur dans le cadre d'un contrat dont la mise en œuvre a eu lieu le 19 février 2014. Techniquement, cette centrale est de cycle combinée à réfrigération sèche. Sa puissance est de 699,145 MW aux conditions du site et son combustible est le gaz naturel et le gasoil. Quatre entreprises interviennent dans la réalisation de ce projet d'envergure dans ses volets de la maîtrise d'œuvre, des travaux de génie civil et de montage électromécanique, de la fabrication des équipements du Power Bloc et la construction. Les trois premiers volets sont pris en charge par des entreprises algériennes, tandis que Général Electric (Energy products France SNC) et Hyundai Engineering Co, LTD-Hyundai Engineering /Construction, qui est une entreprise sud-coréenne, interviennent pour la fabrication des équipements et la construction. Le délai contractuel de la mise en service de cette centrale s'effectuera, dans une première phase en cycle simple en 2015 avec une capacité de 800MW, et en 2017 en cycle combiné, pour sa deuxième phase qui verra sa capacité atteindre son niveau optimal. Selon un représentant de l'entreprise sud-coréenne Hyundai, ce délai implique la réalisation de turbines à gaz, dans un délai de vingt mois, et d'autres à vapeur pour une échéance de 38 mois. Interrogé sur l'impact de ce projet sur l'environnement, ce représentant s'est, d'abord, réjoui, selon ses propos, des liens tissés avec la wilaya de Jijel, avant d'assurer que cette centrale a pour but de mobiliser de l'énergie électrique avec un coefficient maximal de respect des normes écologiques. Il convient de rappeler que le coût de réalisation de ce projet, dont la capacité de production de l'énergie électrique est le triple de la centrale d'Achouat, est de 1,6 milliards dollars.