Le jeune Hassan Bouaziz, de Larbaâ Nath Irathen, est décédé samedi des suites d'une longue maladie. Atteint du syndrome de Prader-Willi (SPW), une pathologie rare qui touche une personne sur 25 000 dans le monde, il a succombé faute de prise en charge médicale à l'étranger. «J'ai frappé à toutes les portes, n'oubliant aucune institution de l'Etat, en passant par la CNAS, qui nous a notifiés, par la voie de la commission médicale nationale, la non-éligibilité de mon fils pour une prise en charge à l'étranger. L'Etat algérien nous a abandonnés.» C'était le Sos lancé récemment par son père Yahia dans les colonnes d'El Watan. En 2010, le défunt avait séjourné dans un hôpital français grâce à un mouvement de solidarité mené dans sa région par le Croissant rouge algérien (CRA), l'APC de Larbaâ Nath Irathen et les citoyens. Nécessitant une prise en charge multidisciplinaire de longue durée, les moyens financiers mobilisés n'ont pas suffi pour sauver ce jeune de 17 ans. Le défunt a été enterré, hier, dans son village natal, Azouza, en présence d'une foule nombreuse.