«Nous demandons aux autorités locales de revoir le plan de circulation, mais aussi de libérer les rues occupées par les vendeurs informels», revendiquent les habitants. Le centre-ville d'El Harrach connaît d'importants embouteillages dus essentiellement aux travaux menés actuellement à proximité du marché couvert, ou encore aux abords de la cité (HLM). Revoir le plan de circulation au niveau du chef-lieu de la commune est une nécessité absolue. «L'actuel plan de circulation élaboré par les autorités locales ne répond plus aux exigences nouvelles», affirment des habitants du centre-ville. Signalons que les travaux qui sont en cours de réalisation à El Harrach ont contraint les autorités locales à réorganiser la circulation routière, mais pas de manière cohérente, créant ainsi plus de désagréments aux automobilistes mais également aux commerçants. D'après un élu de l'Assemblée, «revoir le plan de circulation au niveau du centre-ville d'El Harrach et ses environs est une priorité pour l'APC. Pour ce faire, on a transmis à la commission de sécurité de la wilaya des propositions dans ce domaine.» Outre ce problème, la commune d'El Harrach connaît nombre de difficultés qui altèrent le cadre de vie de ses habitants. «Les rues de la ville sont squattées par les vendeurs informels qui étalent leurs marchandises dans les moindres recoins de l'agglomération, lui conférant des allures de marché à ciel ouvert. La qualité de vie à El Harrach est amoindrie par l'anarchie qui y prévaut», déplorent des habitants. «Nous demandons aux autorités locales de revoir le plan de circulation, mais également de libérer les rues occupées par les vendeurs informels, particulièrement aux alentours de Boumati, où les marchands illégaux occupent par leurs étals de fortune le moindre espace, initialement prévu aux piétons ou aux voitures», poursuivent-ils. Les responsables locaux sont appelés à faire preuve d'initiative afin de réorganiser l'espace public à El Harrach. Dans un autre registre, le P/APC de cette commune, lors d'un entretien à El Watan en mai 2013, déclarait que la priorité de l'Assemblée communale demeure l'environnement. «Presque tout le centre-ville était occupé à 70% après le lancement de l'opération extension de la ligne du métro. Les entreprises sont en train de dégager le centre. Nous avons achevé les travaux de réhabilitation du square de Belfort (Hassen Badi). Il nous reste à réaménager le square Ibn Badis et la placette du 5 Juillet du centre-ville. Cette dernière nécessite une bonne étude pour lui donner un bel aspect. On a lancé, à cet effet, un concours d'idées pour le choix du bureau d'études. On a également programmé la réhabilitation de la rue Malika Gaïd. En plus du bitumage de la chaussée, nous avons prévu d'y réaliser des trottoirs en béton imprimé. C'est une première dans la ville d'El Harrach. En plus de l'esthétique, la durée de vie de ce matériau est plus longue. La rue Malika Gaïd fait partie de l'axe sud de la ville, qui se transformera en un boulevard bien décoré avec, entre autres, des candélabres. Les premiers résultats seront visibles dans un mois en principe.» Quant aux problèmes liés à l'hygiène, l'élu dira que pas moins de 120 tonnes de déchets sont ramassées chaque nuit par ses services. «Notre parc roulant est insuffisant : 4 camions en location et 5 appartenant à la commune. Cela reste très insuffisant. Mais les gens sont mobilisés. Nous avons de bonnes relations avec les travailleurs. Tout le parc a été géré en 2012 avec seulement 1,2 milliard de centimes. C'est insuffisant. Enfin, notons que l'APC d'El Harrach vient de se doter d'un site internet (http://www.apc-elharrach.dz/), un espace de communication avec nos citoyens, afin d'être proches d'eux et à l'écoute de tout le monde», affirmera Alik Embarek, P/APC d'El Harrach. L'ensemble des informations sont disponibles pour le citoyen de cette commune, qui pourra même télécharger des formulaires.