Depuis quelques semaines, une dizaine de toxicomanes et de malades mentaux sillonnent la ville d'Arzew. Ces derniers ne cessent de susciter l'inquiétude des citadins, notamment les femmes et les enfants, en raison de leurs réactions jugées violentes. En l'absence des opérations de ramassage, leur nombre ne cesse de se multiplier. Ces dernières se font uniquement suite à une autorisation délivrée au préalable par la direction des Affaires Sociales qui doit être saisie officiellement par les autorités locales de la Daïra, dira un responsable de la sûreté de Daïra. Selon des sources sécuritaires, ces malades mentaux sont généralement des drogués qui n'ont pas subi de cures de désintoxication au niveau de l'Hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi, surtout que leur prise en charge nécessite des moyens financiers et humains considérables. Certains d'entre eux n'ont pas pu éviter la rechute, vu que le suivi de la thérapie de désintoxication, assuré par la médecine externe une année après l'achèvement de la cure, n'a pas été effectué par le médecin traitant. Notons que même les SDF ont occupé les allées de plusieurs points de la ville, notamment les gares routières, les banques et la Poste pour attirer les âmes charitables.