La plupart des quartiers d'Arzew, notamment le centre-ville, servent actuellement de gîte pour plusieurs toxicomanes et malades mentaux ayant été rejetés par l'hôpital psychiatrique de Sidi Chami pour des raisons inconnues. Ces personnes souffrant de troubles mentaux ne cessent de semer la terreur et l'inquiétude au sein des citadins, notamment les femmes et les enfants. Les habitants de la Cité Ali Boumendjel, connue comme l'un des sites les plus fréquenté, affirment que les réactions violentes de ces malades mentaux sont à l'origine de plusieures incidents plus au mois graves. « D'ailleurs, une femme enceinte a failli perdre son fœtus suite à un coup de poing qui lui a été asséné par un toxicomane au niveau du ventre », apprend-on. Les agents de la poste d'Arzew se sont plaints également d'un malade mental qui n'abandonne l'endroit que rarement. « Quelques jours avant la visite du président de la République, ce malade mental a complètement disparu. Cet état de fait prouve que les instances locales peuvent contenir ce phénomène qui prend de l'ampleur ». Selon des sources sécuritaires, ces malades mentaux sont généralement des drogués qui n'ont pas subi les cures de désintoxication au niveau de l'Hôpital psychiatrique de Sidi Chami, d'autant plus que leur prise en charge nécessite des dépenses financières et humaines considérables. Certains d'entre eux n'ont pas pu éviter la chute. En l'absence d'un programme d'insertion efficace, le nombre des malades mentaux à Arzew ne cesse de se multiplier. « Les opérations de ramassage se font uniquement suite à une autorisation délivrée au préalable par la Direction des Affaires Sociales qui doit être saisi officiellement par les autorités locales de la Daïra », dira un responsable de l'APC. Notons que même les SDF ont occupé plusieurs points de la ville notamment les gares routières, les banques et la poste pour attirer les âmes charitables.