La rue Souidani Abdelkrim (ex-Prévost), réputée pour son marché communément appelé marché Tnache, est, contre toute attente, interdite à la circulation automobile. Squattée par les marchands informels, la chaussée est parsemée d'étals de fortune où l'on expose toutes sortes de marchandises, composées essentiellement de vêtements. « L'afflux des clients attirés par l'offre constituent une aubaine pour ces vendeurs qui ne lâchent pas prise », a remarqué un passant désemparé. Comme les espaces situés aux abords du marché sont entièrement occupés, d'autres camelots appâtés par les gains squattent, à leur tour, les trottoirs de la rue Mohamed Belouizdad. Des marchands illégaux n'hésitent pas à étaler à même le sol des dizaines de rouleaux de tissu. D'autres préfèrent encore écouler des chaussures de différentes pointures. Au demeurant, le squat des voies publiques connaît une expansion alarmante. Toutefois, les autorités locales excellent par leur indifférence et acceptent une telle transgression portant préjudice au tissu urbain.