L'environnement s'est nettement détérioré à la cité des 792 Logements, sise à Sidi Ahmed. Une visite aux alentours des bâtiments laisse apparaître des « anomalies ». Pour reprendre les termes du président de l'association de la cité, M. Djamel Dehouche, celles-ci constituent « un danger potentiel » pour la santé et la sécurité des riverains. Une opération de pose de nouveaux raccordements à la conduite principale d'eau potable, a mis à jour, devant certains blocs, une stagnation d'eaux, probablement usées, car provenant des vides sanitaires. Selon notre interlocuteur, cettte asociation a tenu à ce que ces vides ne soient pas remblayés, afin que les services d'hygiène de l'APC viennent s'enquérir des risques encourus. Face au bloc K13, la conduite d'eau potable passe carrément entre deux regards d'eaux usées. D'autres regards, qui souvent débordent d'après les locataires, « quadrillent » les blocs K20, K21 et K22, et les dalles de visite en béton ont été remplacées par des madriers et des branchages. Des parapets d'escaliers démolis, pour le besoin de faire passer des conduites d'eau, n'ont pas été reconstruits. Déformé, le dallage en béton de certains préaux s'est affaissé, ce qui induit naturellement un embourbement des accès aux blocs les jours de pluie. Mais le plus gros problème dont on a tenu à nous faire part, c' est « le léger glissement » des blocs K20 et K21. Le président de l'association de la cité nous apprend qu'un expert privé, sollicité par l'association, en avait établi le constat. Les locataires attendent le procès-verbal consignant les résultats de l'expertise, pour introduire une demande d'intervention urgente des services concernés. La cité, c'est aussi des terrains vagues dont les herbes hautes n'ont pas encore reçu la visite des sécateurs. Des monticules de tout-venant, excédent de travaux de terrassement, n'ont pas été évacués. « On nous demande de faire le travail », s'insurge M. Dehouche qui considère que l'association qu'il préside « n'est pas une entreprise annexe de la commune ». Il estime que leur raison d'être, en sus de réclamer un minimum de qualité pour le cadre de vie des habitants, c'est de faciliter la tâche aux différents services de l'Etat intervenant dans la gestion de ce quartier. C'est en ce sens, qu'on souhaite une coordination de l'Edemia, de l'APC, et de l'OPGI pour « rendre le quartier digne de faire partie de notre ville ».