La société civile fait reculer l'APC de Grarem Le projet controversé du site d'enfouissement d'ordures, que l'APC de Grarem-Gouga envisageait de créer anarchiquement sur les berges du barrage de Beni Haroun, est officiellement enterré. Décrié par les riverains, les associations de la société civile et la presse (voir notre édition du 24 avril en cours), le projet, consistant initialement en le transfert de 40 000 tonnes de déchets vers un site à proximité du lac du barrage a été finalement abandonné, à la grande satisfaction des riverains, des agriculteurs de la région et des associations activant dans le domaine de l'environnement. En effet, selon une source au fait du dossier, l'APC de Grarem-Gouga après avoir pesé le pour et le contre du projet, vient de faire marche arrière. «Les services de l'APC ont conclu un accord avec le centre d'enfouissement technique (CET) de Ouled Bohamma, au sud de la ville de Mila, pour déposer les tonnes de détritus qu'on allait initialement enfouir dans la proximité du barrage de Beni Haroun», précise notre source. Signalons qu'après l'évacuation des ordures en question de là où elles sont actuellement, l'endroit sera aménagé en décharge contrôlée. Toutefois, les associations de la société civile revendiquent carrément la création d'un CET à Grarem-Gouga compte tenu, d'une part, de l'importance de la masse de déchets produite quotidiennement par cette ville en pleine expansion et de la grande proximité de celle-ci du grand lac de Beni Haroun, d'autre part.