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Pollution au barrage de Beni Haroun (Mila)
La sonnette d'alarme est tirée
Publié dans Liberté le 05 - 03 - 2013

Selon l'association Nour Beni Haroun, l'eau et l'environnement du barrage sont très pollués par une multitude d'agents pathogènes issus de l'activité agricole.
L'association Nour Beni Haroun, qui fait de la lutte contre la pollution du plus grand lac du pays son cheval de bataille, tire la sonnette d'alarme, qualifiant la situation de très grave. Selon le secrétaire général de cette organisation, Aouati Maâmar, l'eau et l'environnement du lac sont très pollués par une multitude d'agents pathogènes issus de l'activité agricole, pratiquée à proximité des berges et des agglomérations non encore branchées aux stations d'épuration édifiées dans la région. M. Aouati affirme que la teneur de l'eau du lac en huiles usagées et produits chimiques est très élevée. Pointant un doigt accusateur vers les gérants des stations multiservices des communes de Grarem et Zeghaia, notre interlocuteur appelle les P/APC de ces agglomérations à accélérer la cadence des travaux de réalisation des connecteurs d'eaux usées et d'huiles usagées afin de préserver les eaux du lac de ces matières néfastes. S'exprimant sur les incidences négatives de cette situation sur la faune et la flore lacustres, notre interlocuteur soutient que des bancs entiers de poissons meurent régulièrement en raison de la présence persistante d'une molécule de synthèse appelée Dursban, utilisée par les éleveurs et les agriculteurs, en 2010, dans le cadre de la lutte contre la maladie de la langue bleue qui a causé, pour le rappel, la mort d'un nombre important de têtes de bétail dans la région. Concernant les agents polluants solides retrouvés dans l'eau, notre source affirme qu'ils sont essentiellement issus des agglomérations de Chigara, de Rajas et de Annouche-Ali, des localités où les ordures ménagères et autres continuent à être déversées dans des sites non autorisés, à proximité du barrage. Etalant des photographies prises par les services de son organisme, M. Aouati affirme que les décharges sauvages prospectées couvrent des hectares de terres et renferment des produits chimiques fort dangereux, sans parler du lexivia, jus des ordures, substance classée comme très toxique, voire mortelle. Aussi l'association appelle-t-elle les autorités de wilaya, la direction de l'environnement notamment, leur demandant d'intervenir et mettre un terme à cette situation catastrophique, car, selon notre source, il existe dans l'eau du lac des agents pathogènes résistants, autrement dit, qui peuvent survivre à toutes les opérations de traitement que subissent les eaux de Beni Haroun avant leur distribution.
K B


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