L'Alliance nationale pour le changement vient de voir le jour à l'initiative d'anciens cadres de partis politiques et fils de chahid. Une nouvelle initiative pour le changement est née. Il s'agit de l'Alliance nationale pour le changement (ANC) lancée officiellement par d'anciens cadres du FFS, du FIS dissous et des personnalités, comme l'ancien ministre Ghazi Hidouci et le professeur Omar Aktouf. «Seul un rassemblement de toutes les forces patriotiques, au-delà des clivages idéologiques ou partisans, créera dans notre pays le nouveau rapport de forces qui amènera le changement», indiquent les initiateurs de ce nouveau mouvement dans un appel aux Algériens, lancé hier. Parmi les signataires de cet appel, on notera Samir Bouakouir, Karim Tabbou, Anouar Haddam et Mourad Dhina. «L'ANC est un espace de consultation, de concertation et de coordination pour une action commune qui œuvre pour l'édification de l'Etat de droit», expliquent-ils, précisant que ce cadre politique est «ouvert à tous et à toutes sans exclusive, incluant tous les courants idéologiques ou partisans». La situation du pays, ajoutent-ils, «s'est encore aggravée ces derniers mois en raison des graves dissensions au sommet du régime, mettant en péril l'unité de la nation». «L'heure est venue pour agir et dire non à l'Etat policier, à la corruption et à l'étouffement des libertés.» Promettant d'élaborer une charte et un programme de l'ANC avant la fin du mois de mai prochain, les initiateurs appellent les Algériens à participer au lancement de cette alliance qui lutte, selon le même appel, pour «un Etat de droit et le respect des libertés». «Nous appelons tous nos frères et sœurs algériens à participer au lancement de l'ANC et à définir, dans la transparence et la concertation, sa charte et son programme d'action. Les premiers signataires de cet appel ne revendiqueront jamais la paternité de l'ANC et s'engagent à n'être rien de plus que des militants parmi celles et ceux qui renforceront son action», lit-on encore dans le même document.