Durant la journée d'hier, les travailleurs de la Setram ont entamé leur 4ème jour de grève, occasionnant de fortes perturbations dans le trafic du tramway. Les salariés de la Setram n'en démordent pas. Durant la journée d'hier, ils ont entamé leur 4ème jour de grève, occasionnant de fortes perturbations dans le trafic du tramway. Leurs revendications sont on ne peut plus claires : augmentations salariales et de meilleures conditions de travail. Ils exigent en outre que cesse le mépris affiché à leur endroit par certains responsables de la direction. Un communiqué de la Setram, parvenu hier à notre rédaction, relate qu'un accord a été trouvé, tard dans la soirée de samedi, entre la section syndicale et la direction, et que de ce fait, la reprise se fera de manière progressive. «Faux !», rétorquent les travailleurs qu'on a contactés, hier, par téléphone. «Aucun accord n'a été trouvé, et la grève est maintenue», nous expliquera l'un d'entre eux. A Sidi Maarouf, des banderoles sont accrochées sur le fronton de la direction de la Setram, où on peut lire des revendications d'ordre socioprofessionnel. Pendant la journée d'hier, dans les différents quais, on pouvait voir une foule abondante d'usagers, attendant la seule rame assurant le service minimum. «Même si je devais attendre une cinquantaine de minutes, cela en vaudrait la peine car j'habite à Sidi Maarouf et si je prenais le bus, j'en aurai au moins pour deux heures !», nous dira un usager à la station Emir Abdelkader. D'autres sont plus véhéments : «Sans tambour ni trompettes, les travailleurs de la Setram décident d'un mouvement de grève, sans penser une seconde aux désagréments qu'ils peuvent nous occasionner !» Pour rappel, le tramway d'Oran, parcourant la ville d'Es-Senia à Sidi Maarouf en passant par le centre-ville, a été inauguré le 1er mai 2013. Pour beaucoup, ce moyen de transport est un véritable acquis pour la ville d'Oran. Aujourd'hui, 18 rames sont mises en service, assurant une rotation toutes les 10 minutes.