Les professeurs Abdallah Hamadi, Djamel Ali-Khodja et Hacène Saâdi, du département de Lettres et Langues de l'université Constantine 1, ont animé hier à l'auditorium Mohamed-Seddik Benyahia de ladite université, une journée d'étude littéraire. Ces enseignants ont fait part de leur expérience et leur savoir-faire dans le domaine de l'enseignement, et surtout celui de l'écriture, -puisqu'ils sont aussi écrivains et que leurs travaux dans ce sens ont été publiés- à la portée des étudiants férus de littérature. Ces enseignants-écrivains ont abordé la littérature sous divers angles. Pour Hacene Saâdi, professeur d'anglais «un grand écrivain doit souffrir de ses tentatives d'écriture et de production». Il a étayé ses propos en évoquant l'exemple des grands génies de la littéraire classique française tels Victor Hugo, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Balzac, Marcel Proust, etc. Quant à Abdallah Hamadi, professeur de langue arabe, il voit que les générations ayant succédé à la sienne, sont plus ou moins chanceux en matière d'apprentissage littéraire. Il a affirmé qu'à son époque, qui se rapproche de celle du grand Malek Haddad, il n'a eu la chance de côtoyer et de connaître cette éminente figure de la littérature algérienne. Pourtant a-t-il témoigné, il était scolarisé au lycée «Franco-Musulman», qui se trouvait seulement à quelques mètres de la maison de Malek Haddad. Concernant Djamel Ali-Khodja, il faut savoir que sa parenté avec ce grand écrivain (Malek Haddad était son oncle maternel) lui a d'emblée donné le goût de l'écriture romanesque. Les écrits de Malek Haddad sont aux yeux de l'orateur, «le dosage harmonieux», en matière d'écriture, lui permettant l'émergence de son talent.