À la veille de l'ouverture de la saison estivale, la circulation s'annonce très difficile sur les routes du littoral, en particulier celle reliant le chef-lieu de wilaya à la façade maritime, sur une longueur de 50 km. Le scénario des années précédentes risque de se répéter avec sont lot de bouchons qui se forment régulièrement sur les tronçons des agglomérations de Chettia, Ouled Farès, Bouzeghaïa et Ténès, comme nous avons pu le constater le weekend dernier. Le problème est accentué par le va-et-vient des camions poids lourds se dirigeant vers le port commercial ou en sens inverse. D'ores et déjà, les utilisateurs de la route se plaignent des files d'attente interminables au niveau des localités traversées. A l'entrée de Ténès, par exemple, la file de voitures s'étirait sur un peu plus de 2 km, sur une voie sinueuse et étroite. «Souvent, je mets deux heures pour rejoindre le littoral, alors qu'auparavant, le trajet était fait en moins d'une heure», déplore un passager qui s'attend, par ailleurs, à un été cauchemardesque sur cet axe, compte tenu de l'afflux massif d'estivants et de l'augmentation du parc automobile. Pour d'autres usagers, les retards accusés dans le lancement des travaux de la pénétrante Ténès-Chlef et du contournement d'Ouled Farès, pénalisent lourdement les habitants du nord de la wilaya, ceux qui empruntent régulièrement ce passage pour rejoindre l'autoroute ou se rendre au siège de la capitale du Cheliff.