Un élu, membre de l'APC de Constantine, fait l'objet d'une enquête policière. Le concerné, issu du Mouvement populaire algérien (MPA) de Amara Benyounes, aurait été entendu hier par les services de la police judiciaire dans une affaire de vente de terrains illicites. Jusqu'en fin de journée, il était encore retenu dans les locaux de la police et on ignore l'issue de cet interrogatoire. Une semaine auparavant, un ex-élu pour le Parti des travailleurs (PT), Youcef Bouras, vice-président chargé des réalisations et de l'urbanisme de l'ancienne assemblée populaire communale, avait été placé lui aussi sous mandat dépôt, soupçonné dans une affaire de permis de construire attribués de manière frauduleuse. Dans la même affaire, Moussa Mechouche, ex-chef du service urbanisme de la commune a, quant à lui, été placé sous contrôle judiciaire. Ces arrestations interviennent alors que l'affaire ayant défrayé la chronique locale, conduisant au jugement et à la condamnation à 7 ans de prison de Abderrahmene Abdaoui, élu sur la liste FLN et vice-président de l'APC, est encore fraîche dans la mémoire des Constantinois. Ces scandales ne peuvent qu'entacher davantage la légitimité de ces assemblées « mal élues » et raviver le dégoût les Constantinois à leur égard. Sortie par la petite porte, l'ex- APC a été remplacée en 2012 par une nouvelle assemblée -toujours dominée par le FLN- qui semble se distinguer encore plus par l'incompétence et la prédation.