Du côté de Aïn El Fouara, le licenciement de Khalfa, ficelé en catimini, est toujours d'actualité. La manière peu sportive avec laquelle a été congédié le technicien qui s'est avéré un « chargé de mission » n'a pas été du goût des initiés qui n'ont pas apprécié la sortie du groupe à Serrar n'ayant rien trouvé mieux que de sacrifier et sans préavis le coach qui a remis de l'ordre dans la maison. La défaite face au Mouloudia a été fatale pour Khalfa qu'on attendait au tournant. N'étant pas informé par ses dirigeants en contacts avancés avec Bira, le « congédié » continua son travail. Khalfa n'a connu la mauvaise nouvelle que lundi matin, soit 24 h avant le débarquement du nouvel entraîneur, qui a du pain sur la planche. Le technicien fait ainsi les frais de la colère des supporters et la pression des joueurs pas du tout habitués au travail organisé, au sérieux et à la rigueur. Serrar, qui a cédé aux desidérata des uns et aux caprices des footeux qui n'ont désormais aucune excuse, doit trouver un autre lampiste pour justifier d'éventuels échecs. La mauvaise passe dans laquelle se trouve le onze phare de Sétif n'incombe pas uniquement au staff technique mais à toute la composante (entraîneurs, joueurs et dirigeants). Khalfa, « remercié » avec une méthode peu cavalière, a été victime de son professionnalisme qui n' a pas de place dans le football algérien...