Après avoir organisé, la semaine dernière, une rencontre avec la presse autour du projet de lutte contre les violences à l'égard des femmes, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Nouara Djâafar, a procédé jeudi dernier à l'installation de la Commission nationale pour la lutte contre les violences à l'égard des femmes, à l'hôtel El Aurassi, à Alger, en présence des représentants des trois agences des Nations unies impliquées dans le projet (Unicef Unifem et UNFPA). « La qualité de la composante humaine de cette commission va impulser une dynamique réelle au projet de préservation de la cohésion de la famille et de protection des femmes et des enfants vivant dans des conditions difficile », a-t-elle déclaré en précisant qu'« il ne peut y avoir de développement économique durable si la femme est marginalisée ». La commission est composée de représentantes de ministères, des corps constitués, de la presse écrite et de la société civile. Elle a pour mission d'élaborer un projet de lutte contre toute forme de violence à l'égard des femmes et des enfants. Le projet se fixe comme objectifs l'élaboration d'une méthodologie et de cadre référentiel de prise en charge structurée et adéquate des femmes et enfants victimes de violences. Il vise aussi la mise en place d'un système de suivi et d'évaluation de la stratégie de lutte contre les violences contre les femmes. Leyla Rouihi, représentante de l'Unifem (Fonds des Nations unies pour la femme), s'est félicitée de la mise en place de la commission qui « reflète l'engagement des autorités politiques en faveur de la promotion et la protection de la femme et de l'enfant en Algérie ». Souilah Adnane, représentant du FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population) a assuré les membres de la Commission nationale du « soutien du fonds ».