Un mois après avoir quitté le Suédois Ulf Salleti, l'athlète Taoufik Makhloufi a rejoint le nouveau manager autre le Hollandais Jos Hermens. Ce dernier est considéré comme le numéro un dans le circuit de l'athlétisme mondial en tant que manager. Hermens (64 ans) gère plus de 100 athlètes, dont plusieurs champions olympiques comme Bekele et Gebreselassie. Grâce à sa belle carte de visite, Hermens a eu une bonne réputation auprès des organisateurs des meetings mondiaux d'athlétisme. Celui-ci a eu déjà à manager la championne olympique algérienne du 1500 m, Nouria Benida Merah. «Je suis content de manager Makhloufi, champion olympique algérien du 1500 m. Il a affiché une bonne forme lors des meetings de Doha et de Shanghai», nous confie le Hollandais Hermens. A propos de la prochaine épreuve de Makhloufi à l'occasion de la réunion d'Eugène aux Etats-Unis prévue le 31 mai, Hermens ajoute : «Makhloufi courra le mile au lieu du 800 m. Car le choix a été décidé par l'équipementier de Makhloufi.» L'athlète, qui se trouve à Alger depuis quelques jours, confirme les déclarations de Hermens. «Effectivement je suis officiellement avec Jos Hermens après la rupture avec mon ancien manager Salleti. On s'est entendu sur la suite de la saison. La prochaine sortie sera à Eugène. Je vais m'aligner sur le mile (1609 m). J'avoue que j'avais envie de disputer un deuxième 800 m de l'année», assure Makhloufi. Ce dernier, qui est fort satisfait de ces dernières prestations à Doha et à Shanghai, dira : «Croyez-moi que j'ai réalisé cette saison l'une des meilleures préparations de ma carrière qui a eu lieu au Kenya avec le groupe d'athlètes étrangers emmenés par le double champion olympique anglais Mohamed Farah. A travers cette dure préparation je savais que j'allais réussir mon retour sur les pistes.» Par ailleurs, comme on l'avait annoncé dans l'édition du 13 mai dernier, Makhoufi confirme qu'il est revenu à son ancien coach Ali Redjimi. «Je suis retourné chez Redjimi car j'estime qu'il recèle de grandes compétences en matière d'entraînement», tient à rappeler Makhloufi.