L'entretien des espaces verts et des jardins publics pose problème dans la ville de Constantine. Depuis des mois, ces coins de verdure et de détente connaissent un délaissement sans précédent. L'état de saleté et d'insécurité dans lequel se trouvent certains lieux, à l'image du jardin Abdelhamid Guerfi, situé à l'avenue Kaddour Boumedous, en face des immeubles du Ciloc, fait fuir les familles en quête de loisirs et de détente. L'un de ces jardins a été carrément squatté par des délinquants qui s'adonnent en plein jour, au vu et au su de tout le monde à leurs vices. C'est ce qui génère une source d'inquiètude pour les parents qui accompagnent leurs petits au jardin Mohamed Saïd Kentouche, situé à Bellevue, dans lequel ont été installés des jeux pour enfants. Le laisser-aller, la négligence et la saleté en plus de l'insécurité, résument l'état actuel de la plupart des squares de la ville. A titre d'exemple, les jardins abrités par les cités : Fadila Saâdane, Sidi Mabrouk, Mohamed Belouizdad (Ex Saint-Jean) et bien d'autres n'ont pas bénéficié d'une campagne de désherbage et encore moins d'opération sd'amélioration de leur aspect urbain. Même chose pour les espaces verts aménagés le long du tracé du tramway. Relevons ici que plusieurs projets pour le réaménagement des jardins de Constantine ont été confiés à des micro entreprises, mais bon nombre de ces travaux est à l'arrêt. Le jardin Mohamed Chérif Bouressas de Bab El Kantra est un exemple édifiant. Qui se charge de la gestion des espaces verts et des jardins publics dans la ville de Constantin ? Une question que nous avons posée à Fateh Madoui, le nouveau directeur de l'entreprise publique de la gestion et du développement des espaces verts de la commune de Constantine. Ce dernier nous apprend que l'anarchie qui caractérise la gestion des ce lieux est due principalement à l'expiration, au mois de janvier dernier, des contrats établis entres les services communaux et les micro entreprises, chargées de l'entretien des espaces verts. En attendant la reprise de la gestion de ces espaces par la commune, représentée par ladite entreprise, selon les affirmations de son directeur, les choses continuent de se dégrader.