Les derniers problèmes qu'a vécus le club et la fatigue générée par un rythme effréné de rencontres sont venus à bout des hommes de Madoui. Ces derniers n'avaient que leur volonté pour affronter cette coriace et expérimentée formation du CS Sfax qui se présente comme un sérieux prétendant au sacre final. Le soutien de la marée humaine qui revient au stade du 8 Mai 1945 a été d'un grand apport pour les camarades de Lagraâ, le meilleur Ententiste, qui ont arraché, à l'issue d'un match musclé, un point précieux. Les Tunisiens avaient la possibilité de rentrer au bercail avec un succès, mais que Khedairia (89') n'a pas permis à Benyoussef de concrétiser. Ceci dit, l'enjeu a pesé sur les Sétifiens qui ont mis du temps à rentrer dans le match et prendre un ascendant sur leurs vis-à-vis. Il est vrai qu'ils étaient les premiers à ouvrir la marque (12') par l'intermédiaire de Belaiméri, matérialisant la passe de Nadji qui a beaucoup travaillé sans ballon, mais le jeu a été monopolisé par les Tunisiens, mieux organisés et plus frais physiquement. Maîtrisant bien leur sujet, les visiteurs ont profité d'une monumentale bévue de la défense sétifienne pour remettre les pendules à l'heure (45') par Maâloul. Ce dernier a permis donc à son équipe de revenir dans le score et de bien gérer les péripéties de la seconde mi-temps d'un match marqué par l'engagement physique des Tunisiens qui n'ont pu se défaire de l'Aigle noir, lequel s'est réconcilié avec son public.