La règle 49/51, adoptée en 2009, régissant l'investissement étranger en Algérie «n'est pas un frein et ne pose aucun problème» à l'investissement britannique, a indiqué, hier à Alger, la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, lady Olga Maitland, soulignant que les «obstacles» étaient d'«ordre bureaucratique». Lors d'un point de presse, en marge de la tenue la 47e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), lady Olga Maitland a indiqué que la règle 49/51 a été instituée par la loi de finances complémentaire de 2009 en réaction à la cession par Orascom construction de sa cimenterie à un entrepreneur français sans avis préalable du gouvernement, alors que le projet avait bénéficié de facilitations liées à l'encouragement de l'investissement. Mme Maitland a précisé que parmi les problèmes entravant les investissements figuraient les «difficultés» pour rapatrier les dividendes, relevant cependant la «nette évolution et progression» des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, sans pour autant en fournir les chiffres exacts. Elle a également évoqué la difficulté «de temps à autre» d'avoir un visa pour l'Algérie, ajoutant toutefois que ce problème se posait aussi pour les Algériens voulant se rendre en Grande-Bretagne. Evoquant l'attractivité touristique de l'Algérie, elle a relevé que c'était un pays «très intéressant» et «aux grandes» potentialités, soulignant la nécessité de faire la promotion de cette destination «peu connue» des Britanniques. De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade du Royaume-Uni à Alger, Bernhard Garside, a annoncé que le nouvel ambassadeur britannique en Algérie, Andrew Noble, sera à Alger le 7 juin prochain, en remplacement de Martin Roper.