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Comme grains en sauce
À suivre : Festival national de la création féminine
Publié dans El Watan le 31 - 05 - 2014


Jeudi prochain, au cœur du couscous...
Mettez quelques Algériens ensemble et, si vous avez envie de provoquer la discorde, demandez-leur avec un air faussement naïf quel est le meilleur couscous ? Contemplez alors la terrible empoignade. Puis, prenez le beau rôle en mettant tout le monde d'accord et en proclamant doctement : «Le meilleur couscous est celui de votre mère». Essayez, cela marche à tous les coups. Il est désormais établi que l'art culinaire fait partie de la culture, de même que le patrimoine culturel immatériel d'une nation. Aussi, inscrire sous le signe de l'orge et du blé, la cinquième édition du Festival national de la création féminine, en le centrant sur le couscous, plat national, n'est pas une idée biscornue. Bien au contraire, elle nous plonge au cœur d'un univers où l'histoire, la culture, mais aussi l'économie, se mélangent comme grains en sauce.
Et si nous n'en savons pas encore assez, il est confirmé que le couscous remonte au moins à l'Antiquité, qu'il émerge du patrimoine amazigh, qu'il y en aurait quelque 500 variétés en Algérie et, enfin, que ce sont les femmes qui en restent les «prêtresses». Le Festival, du 5 au 11 juin prochain, au Palais des Raïs, se propose de mettre en scène le couscous ainsi que toutes les préparations culinaires à base de blé et d'orge, pratique répandue dans l'ensemble de la Méditerranée. Deux expositions serviront de fil d'Ariane à la manifestation. La première réunit une trentaine de cuisinières émérites issues de plusieurs régions d'Algérie et de… Sicile avec une certaine Marilù Terrasi, restauratrice, qui présentera le couscous au poisson de la région de Trapani ! Est-ce une ancienne tradition de cette région d'Italie où les Musulmans sont restés quelque trois siècles ou une innovation récente ? C'est ce que nous saurons dans un prochain épisode. Il n'est pas inutile de rappeler ici qu'il existe en Algérie, vers Béjaïa, Jijel et d'autres villes côtières, une variante de couscous au mérou, assez étonnante.
La seconde exposition, avec une vingtaine de créatrices, porte sur les Arts de la table et, notamment, ceux liés aux alimentations mentionnées : vaisselle et couverts traditionnels, linge de table, poteries, vanneries, accessoires, etc. Signalons les conférences alléchantes prévues : «Références historiques et archéologiques du couscous» de Houria Cherid, conservatrice du Musée national des Antiquités ; «Le plat du partage» par notre consœur, Leïla Boukli, auteure d'un livre sur le sujet ; Couscous d'ailleurs : le couscous de Trapani par l'Italienne précitée ; Du couscous traditionnel à la transformation industrielle par Sid-Ali Lahlou, restaurateur et manager des établissements du même nom.
Des ateliers de démonstration permettront au public de découvrir les secrets du «sekssou» (couscous étant l'appellation francisée) de même que du berkoukess, de la rechta, de la chekhchoukha de l'Est qui est regag à l'Ouest, ou encore de la trida… Un monde, vous disions-nous, qui demeure vivant et succulent, même si la culture des supérettes et des fast-foods est venue le menacer, notamment auprès des jeunes. Mais le couscous n'a pas dit son dernier grain.


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