Quelque 4384 candidats, dont 1719 libres, sont appelés, aujourd'hui dimanche, à passer l'examen du baccalauréat à Tamanrasset. Selon le directeur de l'éducation de la wilaya, Benhaoud Abdelkader, tout a été mis en œuvre pour que cet examen se passe au mieux et garantir les meilleures conditions aux candidats, mais surtout une surveillance accrue contre la fraude. Des orientations ont été données aux chefs de centre pour que les épreuves se déroulent dans un climat serein et favorable. M. Benhaoud a tenu à rappeler qu'avant l'examen du bac, une réunion de coordination s'était tenue avec le staff de l'encadrement dans le but de donner les orientations nécessaires et du coup s'assurer de l'application des instructions de la direction et des directives du ministère de tutelle. «Des mesures draconiennes ont été prises cette année pour éviter le scénario de l'année précédente. Les candidats sont soumis à de nouvelles règles pour parer à d'éventuelles tricheries, comme cellle de ne quitter la salle d'examen qu'accompagnés d'un surveillant ou d'un observateur. La sortie est de surcroît conditionnée par l'émargement des concernés sur une feuille signalétique. L'utilisation des cellulaires est strictement interdite en salle. Les candidats contrevenants seront automatiquement exclus», a-t-il averti. Parlant du manque de climatisation signalé dans les centres d'examen d'In Salah, notre interlocuteur a assuré que «le problème a été pris en charge après le rétablissement du réseau électrique défaillant. Jusque-là, la commission installée à cet effet n'a signalé aucun incident qui puisse compromettre cet examen». Il convient de signaler, par ailleurs, que trois candidats à l'examen de fin de cycle primaire ont été empêchés d'accès, mercredi matin, au centre d'examen Moussa Ben Neceir de Matna Talat, non loin du centre-ville. Bien qu'ils aient réussi leur examen blanc, Aouarzig Abdelmadjid, Komari Mohammed et Sebaï Ahmed ont été étrangement radiés de la liste des inscrits. Furieux, les parents des élèves lésés dénoncent ce «scandale» et souhaitent une solution immédiate à ce problème, pour que les efforts consentis par leurs enfants cinq ans durant ne partent pas en fumée. A ce propos, le DE de la wilaya assure que la situation de ces candidats est examinée. «Nous avons diligenté une enquête pour déterminer l'erreur et situer les responsabilités. Cette erreur est impardonnable. Le responsable mis en cause sera sévèrement sanctionné s'il est fautif. De toute façon, le problème sera résolu avant la prochaine session de rattrapage afin que ces candidats puissent y participer.» L'absence de document d'état civil dans le dossier des candidats serait à l'origine de cette exclusion. Toutefois, cet argument ne tient pas la route, puisque le dossier d'inscription soumis préalablement au conseil pédagogique de chaque établissement scolaire doit être complet pour que l'élève soit définitivement admis, explique-t-on.