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La tendance nuptiale
Joaillerie moderne et bijouterie à Constantine
Publié dans El Watan le 19 - 08 - 2004

Nous mettons un point d'honneur à ne pas calquer systématiquement les modèles des grandes marques françaises, suisses ou italiennes telles que Patini, Guenit, Strelitzias, ou encore Gomero, Gioie et Decerny.
Nous nous évertuons à apporter d'une « algerian touch » en quelque sorte, pour la plus grane joie des femme (surtout les plus pimpantes d'entre elles). » Ceci est la profession de foi telle qu'elle nus a été manifestée par l'un des plus fins limiers locaux, en l'occurrence A. Abdelmalek, en matière de conception, de création et de taillage de bijoux moderne, très prisés par la gent féminine dans le vent. Souple à la pesée, d'une allure au mordant assuré et épousant à la perfection l'anatomie gracieuse d'un doux poignet féminin, l'allure amère d'un auriculaire gracile à souhait ou le lobe avenant et affable d'une oreille féline, les bagues, boucles d'oreilles, bracelets, colliers, pendentifs, alliances et gourmettes conçu par cet artisan joaillier (mais il n'en détient guère le monopole) flamboient réellement. Que l'on soit d'un teint brun ou blond, « tout a été calculé au millimètre près pour que l'effet soudain sur celle qui porte un de ces subtils bijoux », dixit Omar S., tailleur de pierres émérite s'il en est et réputé auprès du public constantinois des initiés et d'ailleurs. Bracelets très souples (ne dépassant guère le s80 gr et d'une envergure de 16 à 18,5 cm), sertis de rubis, de saphir, d'émeraudes ou de fines perles de culture, à l'étalon précieux ou semi précieux vous siéront à merveille, et ce, pour un prix relativement accessible (surtout si vous optez pour la formule désignée par la sentence aigrement subtile de « carnet de crédit par facilité » très en vogue chez la quasi-majorité des bijoutiers du Rcif, Djezzarine, ou de l'ex-rue de France). Vous pouvez aspirer à en être l'heureuse propriétaire pour un prix versatile compris entre 8000 DA et 13 000 DA. Les jeunes jouvencelles pourront toujours se rabattre, le cas échéant, sur le bracelet du modèle « dénudé » pour seulement 6000 DA payable en deux tranches s'il vous plaît. En or, plaqué or ou en argent (ou massif) serti de pierres semi-précieuses, des bijoux très tendance pour les inconditionnels de la mode sont aussi proposés en mini collection. En améthyste, lapis-lazuli et labradorites, réalisés en mailles ovales, à l'aide d'un matériau ajouré, dans un zirconium griffé, simplement et subrepticement piqué ou ouvertement anonyme à fermoir en clips (sous la forme d'attaches pendulaires ou d'agrafe fugitives), à menotte, ou en jonc faussement diamanté, mais bel et bien finement ciselé. Quelque propositions de prix maintenant, pour vous mesdames, afin de vous permettre de vous faire une idée sur l'accompagnement fantaisiste (mais néanmoins incontournable) du trousseau entrant dans la composition de la chora (la dot) de votre future mariée de fille : pour une bague « serpentée » en or, ne comptez pas moins de 9000 DA. Pour une alliance africaine (disponible du 50 au 62) apprêtez-vous a « casquer » aux alentours de 6000-7000 DA, mais si vous tenez à inscrire votre amant au panthéon de vous fidèles adorateurs, un supplément de 1200 DA vos sera sollicité pour une formule de quelques caractères pérennes du style « A celui qui compte plus que la prunelle de mes yeux ». Mais réfléchissez-y à deux fois, attendez plutôt que vous soyez installée chez lui. Surtout si vous cohabitez avec la belle famille.

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