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«En sports mécaniques, on peut être champion à n'importe quel âge» Farid Sendjakedine. Premier vice-président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM)
Ancien membre fédéral et organisateur de plusieurs manifestations, comme le rallye de Tinhinane et le co-fondateur rallye des colombes, le premier vice-président de la FASM nous offre, dans cet entretien, une analyse sur le déroulement de la manifestation et les difficultés enregistrées. -Le rallye des Colombes en est à sa douzième édition. Un bilan général et comparatif s'impose... Il y a plusieurs plans à développer. Sur le plan compétition, le rallye comme chaque année se déroule de façon très serrée, l'enjeu est important, les résultats aussi, les filles veulent les premières places. Sur le plan organisationnel, y a du bon et du moins bon, le bon est tout ce qui est relatif au choix de l'itinéraire, il n'y a pas que la compétition, il y a aussi les balades et visites guidées de plusieurs villes de passage, on a essayé de lier les côtés culturel et historique. Le moins bon, il y a quelques anomalies contre notre volonté, surtout à la première étape, tout cela à cause du manque de professionnalisme de quelques responsables hôtelier de la ville qui nous a reçus. -Contrairement aux éditions précédentes, le circuit a été retravaillé... Ce qui a motivé le choix de cet itinéraire, c'est une image que j'ai vue à la télévision, où un groupe de femmes ont organisé un rallye à Béchar, et moi j'ai vu cela avec le bureau fédéral, et nous avons décidé de l'orienter cette année vers cette destination pour encourager encore plus les femmes de cette région à pratiquer elles aussi ce sport, c'est aussi un appel à les inviter prochainement. Le nombre de participantes est en baisse par rapport aux années précédentes. Comment le premier vice-président explique cette absence ? Ici, il y a aussi plusieurs paramètres, le premier, qui est crucial, c'est le choix de la date, elle a été à mainte fois changée, des considérations quelquefois politiques, je fais référence à l'élection présidentielle ; pour d'autre fois, des considérations sociales, la date a coïncidé avec le bac et les examens de la 6e, c'est dommage, mais la prochaine fois on va s'organiser à voir autrement le calendrier pour le choix des dates. -Aujourd'hui, peut-on parler de développement de cette discipline en Algérie ? Oui, sur le plan de la compétition, je pense que c'est très bien développé ; un exemple, dans les rallyes de régularité mixte, il faut signaler que les femmes sont souvent en tête du classement. Sur le plan quantitatif, il y a une petite stagnation. Il y avait une évolution considérable mais cela a changé. Cela est dû aux programmations qui ne sont pas adéquates, le développement est un travail de longue haleine, on y travaille encore. -Un dernier mot ? Le sport mécanique a une particularité qui est absente dans d'autres disciplines : on peut être champion à n'importe quel âge et sans passer par des entraînements, c'est juste une cohésion entre le pilote et le co-pilote ; je lance encore un appel à toutes les personnes et surtout aux femmes à participer, c'est surtout bien pour leur épanouissement.