Les membres des bureaux de wilaya de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) ont organisé hier un sit-in devant toutes les direction de l'éducation du pays pour exiger la révision du décret exécutif n°12/240 relatif au statut particulier des travailleurs de l'éducation, l'abrogation de l'article 87 bis, l'intégration et la promotion des PEF, des PEM et des adjoints de l'éducation et l'application des engagements cosignés par les représentants de l'Unpef, le ministère de l'Education nationale et la direction de la Fonction publique, lors des accords conclus le 17 février 2014. A Tizi Ouzou, à titre d'exemple, des dizaines de personnes ont répondu à l'appel du conseil national de l'Unpef, tenu à Aïn Témouchent, les 21 et 22 mai dernier, ayant décidé d'organiser une série de rassemblements régionaux à travers toutes les wilayas du pays. Les protestataires ont accroché des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «Pour l'abrogation de l'article 87 bis !», «Respectez vos engagements !», «Statut 12/240 de la division !» Les responsables du syndicat se sont succédé devant le micro pour réitérer leurs revendications. Dans une lettre destinée aux autorités et lue par un représentant de ce syndicat, le bureau de Tizi Ouzou de l'Unpef demande au Premier ministre d'intervenir à l'effet de «promulguer une instruction urgente pour l'application des dispositions de l'accord du 17 février dernier, conclu avec le ministère de l'Education nationale et la direction générale de la Fonction publique sous la tutelle du Premier ministre, après les réunions tenues les 20 octobre 2013, 23 novembre 2013 et le 17 février 2014». Un autre représentant dira : «Les responsables concernés ont deux mois de vacances pour répondre à nos revendications légitimes. Nous avons décidé de cette action après les examens scolaires, nous sommes un syndicat responsable.» Selon Amraoui Messaoud, secrétaire national chargé de la communication, d'autres rassemblements sont prévus pour jeudi prochain. «Nous avons saisi toutes les instances pour nous réhabiliter dans nos droits. Nous avons préféré organiser ces mouvements de protestation après la fin de tous les examens pour ne pas être accusés de pénaliser les élèves. Si le blocage persiste, le syndicat n'hésitera pas à reprendre le mouvement des grèves dès la rentrée prochaine», menace le syndicaliste.