Cette opération de relogement a ciblé des immeubles vétustes situés dans les secteurs urbains du centre ville (El Emir), Mokrani, Es-Seddikia, Sidi El Houari, El Makkari et Sidi El Bachir. Un total de 1000 familles occupant des bâtisses menaçant ruine, réparties à travers six secteurs urbains de la commune d'Oran ont été relogées, hier, en présence du chef de daira d'Oran, des services de l'OPGI, de l'APC, de la police et de la protection civile. Cette opération a ciblé des immeubles vétustes situés dans les secteurs urbains du centre ville (El Emir), Mokrani, Es-Seddikia, Sidi El Houari, El Makkari et Sidi El Bachir. Ce relogement a été scindé selon l'assistante du DG de l'OPGI en trois étapes : Un quota de 300 familles a été relogé à la cité 480 logements à Hai Yasmine, une seconde tranche de 400 familles à la cité 820 logements de Hai En-Nour et enfin 300 familles à la cité 620 logements de Bir El Djir. La wilaya avait mobilisé selon le chef de daïra d'Oran tous les moyens humains et matériels pour le relogement des familles. Les bénéficiaires de ces logements sociaux locatifs sont en possession d'un arrêté de péril délivré par les services de la protection civile. Quant à l'état des immeubles, ceux-ci ont été classés dans la catégorie «bâtisses à évacuer». Ce relogement a été précédé, selon les présents, d'une vaste opération de recensement de la commission de daïra. Il a été décidé de reloger exclusivement les familles recensées en 2007. Une commission a été, pour rappel, mise en place par les services de la daïra d'Oran pour l'étude de tous les dossiers des postulants aux logements sociaux. Un assainissement qui se veut désormais indispensable pour canaliser les vrais demandeurs des faux. Les autorités locales comptent poursuivre cette opération avec le relogement de 1152 bénéficiaires de décision de pré-affectation en août. La wilaya avait instruit toutes les daïras de passer au peigne fin l'ensemble des dossiers de demandeurs de logements et de vérifier sur site si ces familles y résident. Un moyen pour s'assurer des vrais besoins exprimés et surtout d'activer le procédé en question. Les autorités locales comptent en effet, une fois le relogement effectué, récupérer les assiettes foncières en vue de lancer des projets structurants.