L'hémicycle de la wilaya a abrité, hier matin, une séance de travail, durant laquelle le projet d'aménagement équilibré et durable des métropoles que compte le pays a été soulevé. Pour Oran, il a été retenu un aménagement de fond en comble pour des quartiers historiques, comme Yaghmoracen (ex-Saint Pierre) ou Sidi El Houari. Le constat n'est pas nouveau, nos grandes villes sont loin d'êtres attractives : Oran, Annaba, Constantine et Alger, avec tous les atouts qu'elles présentent, ont été englouties par l'extension anarchique de l'urbanisation. Le développement de l'habitat précaire, l'espace urbain fonctionnant au gré de l'informel…autant de disfonctionnements qui ont mené inexorablement à la dégradation du cadre de vie. C'est sur cette base que l'on tente, et ce n'est pas chose aisée, de remettre les pendules à l'heure, en lançant un ambitieux projet d'aménagement équilibré et durable de ces importantes métropoles avec leurs atouts spécifiques. Dans ce cadre, l'hémicycle du siège de la wilaya a abrité hier matin une séance de travail qui a permis de donner un aperçu suite à la clôture de l'étude relative au schéma directeur d'aménagement de l'aire métropolitaine (SDAAM) d'Oran, qui regroupe les wilayas d'Oran, d'Ain Témouchent, de Mostaganem et de Mascara. Dans ce contexte, il était plus que nécessaire d'aller vers l'élaboration d'un instrument spécifique aux aires métropolitaines des quatre grandes villes qui sont Alger, Oran, Constantine et Annaba. Pour revenir à la ville d'Oran, un réaménagement spécifique est porté à l'étude. Parmi ces aménagements, il y a ceux prévus pour le quartier historique de Sidi El Houari, et le quartier de Yaghmoracen communément appelé St Pierre, situé au centre ville d'Oran. Dans cette partie de la ville où il y a énormément de choses à faire, il est prévu un ambitieux projet dont la mise en œuvre après études, pourraient durer entre 5 à 10 ans, comme expliqué par les intervenant. L'antique quartier de Mdina-Jdida est aussi associé à cette étude de réaménagement de la ville d'Oran. Le président de l'APW, quant à lui, relèvera quelques omissions dans cette vaste étude, notamment en ce qui concerne la Sebkha et la nouvelle ville près d'Oued Tlélat, ainsi que d'autres sites de même importance. Ceci étant, cette rencontre d'importance regroupera environ 300 participants, parmi lesquels les walis des wilayas concernées par l'étude, des universitaires et des chercheurs ainsi que d'autres acteurs et partenaires, comme le comité de suivi et du comité de pilotage du ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement.