«La malédiction de l'or noir» est l'intitulé d'un ouvrage que vient de signer Ahmed Ouhala, un cadre du secteur de la Pêche et des Ressources halieutiques de Sidi Bel Abbès. Dans son premier livre, l'auteur décrit, notamment, les grands enjeux de l'or noir sur la scène internationale et ses répercussions sur les plans politique, économique et géostratégique. Se référant aux multiples bouleversements qui secouent la planète, M. Ahmed Ouhala résume son analyse en écrivant, avec une vision quelque peu pessimiste, que «toute civilisation porte en elle les germes de son autodestruction». Il fera remarquer, à ce propos, qu'il s'agit là d'une vérité à laquelle adhère une grande partie de théoriciens qui se sont penchés sur les rythmes universels de la croissance mondiale, de l'épanouissement et du déclin. «La civilisation actuelle, qui a déjà connu son apogée, poursuivra-t-il, ne sera pas une exception et connaîtra sans doute son propre déclin». L'auteur poursuivra plus loin, en ajoutant que «les germes qui ont poussé, et qui poussent encore en se nourrissant de nos systèmes politico-financiers, viendront un jour ou l'autre anéantir nos cultures». Natif de Sidi Bel Abbès, Ahmed Ouhala, est architecte naval de formation. Passionné d'art et de littérature, il a activé dans plusieurs domaines socioéconomiques, avant d'atterrir dans le secteur de l'aquaculture où il exercice en qualité de chef de service.