- Moudjahidine : Révision prochaine des textes juridiques Des textes juridiques liés aux moudjahidine et aux ayants droit seront prochainement révisés et enrichis avec la participation d'experts, de cadres et de spécialistes, a déclaré hier, à Alger, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni. Intervenant lors d'une conférence au forum du quotidien Echaâb à l'occasion de la célébration du 52e anniversaire de l'indépendance, M. Zitouni a indiqué que «des lois seront enrichies et révisées et des projets de textes de lois et des décrets seront élaborés à l'occasion d'un atelier de travail avant de les soumettre au gouvernement». M. Zitouni a insisté sur la nécessité «d'assurer des centres de repos et des salles de soin dans toutes les wilayas du pays au profit des moudjahidine et des ayants droit ainsi que des appareillages aux invalides de la guerre de libération». Concernant la lutte contre la bureaucratie qui empêche cette catégorie de la société de bénéficier de ses droits dans les temps, le ministre a souligné «l'engagement de son secteur à mettre en œuvre le programme du gouvernement dans ce cadre», indiquant qu'une «large campagne a été lancée pour lutter contre la bureaucratie à travers l'allègement des documents administratifs requis dans les dossiers des moudjahidine et ayants droit». - Solidarité : «L'Algérie ne ménagera aucun effort pour la prise en charge des migrants du Sahel» L'Algérie ne ménagera aucun effort pour la prise en charge des migrants originaires des Etats du Sahel, a assuré mardi à Blida, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Mounia Meslem Si Amer. «La politique de l'Algérie avec ses voisins a toujours eu la solidarité comme fondement et elle le restera comme telle», a indiqué la ministre, lors de sa visite d'inspection dans la wilaya de Blida, en soulignant à cet égard qu'elle ne ménagera aucun effort pour prêter aide et assistance à ces personnes. Interrogée sur les modalités de la prise en charge de ces migrants, la ministre a fait état de «l'initiation d'une action de solidarité» menée conjointement avec d'autres secteurs, tels que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et celui de la Santé et de la Population, «pour la prise en charge des migrants issus du Mali et du Niger».