-Votre carrière est passionnante. Qu'est-ce qui a contribué à votre succès ? J'ai commencé par les cuisines italienne, mexicaine et française en apprenant sur le tas avec des chefs. C'est ma mémoire visuelle qui m'a aidé à être rapide. Je pense que j'apporte mon plus, parce que je n'ai pas eu un parcours classique. Dans mon cas, cela m'a motivé à aller de l'avant, pour cette raison et à l'époque on me choisissait pour diriger les brigades dans les restaurants. Par mes voyages, je vais de découverte en découverte. J'ai été au Mexique, au Sri Lanka, souvent en Thaïlande parce que j'aime beaucoup leur cuisine et la plongée sous-marine. En 2010, j'ai fait quelques rencontres qui m'ont rapproché du petit écran, et on m'a proposé d'animer une émission gastronomique «Ras El Hanout» qui sillonnait les régions du pays à la découverte de nos traditions culinaires. J'avoue que j'ai pris goût à cette aventure audiovisuelle, ce qui m'a encouragé à participer à une autre émission «Fen Tyab». Aujourd'hui, je suis sur un nouveau projet qui serait le remake de «Un gars, une fille» version cuisine et je jouerais avec ma propre femme, qui est mon binôme, elle me soutient et me suit dans tout ce que j'entreprends. -Pourquoi avoir crée un restaurant qui propose de la cuisine asiatique ? Je pouvais faire un restaurant de pizza ou me contenter de faire de l'escalope de dinde à toutes les sauces, mais pour moi la cuisine est un challenge continuel. Aujourd'hui, mon défi est de réussir à faire goûter aux Algériens la cuisine asiatique ou mexicaine, les faire voyager à travers toutes les saveurs qu'ils ne connaissent pas forcément. J'espère que dans trois ou quatre ans, je réussirais à créer d'autres restaurants qui connaîtront le succès que je souhaite. -En quoi est-elle particulière ? J'adore la cuisine asiatique parce qu'elle est rapide, saine et goûteuse. Les légumes restent croquants et la cuisson n'est pas lente. En quelques minutes, vous avez un plat succulent à base de légumes frais et de viande qui reste tendre. Contrairement à ce que l'on pense, cette cuisine a beaucoup de saveurs grâce à la sauce soja, au gingembre, au lait de coco et le riz. En plus de toutes les recettes que l'on peut proposer, il faut savoir que c'est une cuisine peu calorique, on ne surdose pas de sel, ni l'huile, encore moins les sauces grasses. La gastronomie algérienne est riche et délicieuse, mais il n'est pas interdit de la moderniser pour l'adapter aux dépenses caloriques journalières.