Pour protester contre l'absence par deux fois de son épouse durant le procès à l'issue duquel il fut condamné à la peine maximale, M. Bouroukba Mazouni, en détention au pénitencier de Tiaret, a décidé d'observer une grève de la faim. Son geste serait lié, selon son frère résidant à Frenda, à «des propos fallacieux et tendancieux lors du procès de son épouse qui l'a de fait chargé et contribué à ainsi à sa condamnation». Le frère du prisonnier a ajouté que «son frère jouit de tous ses droits au niveau de la prison et est traité convenablement». Pour se faire entendre et espérer rouvrir son dossier, il a donc recouru à la grève afin d'interpeller le ministre ainsi que les instances judiciaires.