Pendant que le matériel et les équipements destinés au fonctionnement du centre d'hémodialyse, en cours de réalisation à l'enceinte même de l'EPH Bachir Mentouri d'El Milia, sont déjà acquis et sont même entreposés au sous-sol de cet hôpital, la livraison de cette structure se fait toujours attendre. En dépit des remontrances et des mises en garde que n'a cessé d'adresser le wali à l'entreprise réalisatrice, à chacune de ses visites à ce chantier, l'échéance de la réception du projet n'a pas été respectée. Une virée à ce centre, dont la structure a été entièrement achevée avec la peinture des façades et la mise en place de quelques équipements, tels que la climatisation, permet de constater de visu que des travaux sont encore nécessaires avant sa réception. Ayant largement dépassé les délais de sa réalisation, avec des retards maintes fois signalés, le centre d'hémodialyse de la ville d'El Milia demeure une structure tant attendue par les nombreux malades de la région. Prévu pour être mis en service au début de l'année en cours, il a encore pris du retard, même si on prévoit son ouverture après le mois du Ramadhan, selon le président de l'association des insuffisants rénaux. Erigé à l'intérieur du périmètre de l'établissement hospitalier de 240 lits de la ville, au lieudit, Zaher, ce centre est prévu pour être équipés de 18 générateurs destinés, une fois fonctionnels, à la prise en charge de plus d'une centaine de malades. Actuellement, les personnes atteintes d'insuffisance rénale nécessitant des séances d'hémodialyse se déplacent à Jijel, à l'hôpital Mohamed Seddik Ben Yahia, pour le besoin de ce traitement. Un mois d'avril dernier, un centre d'hémodialyse, d'une capacité de 10 générateurs, a été ouvert dans la ville de Taher. Dans la wilaya de Jijel, on compte, selon les estimations de l'association de cette catégorie de malades, plus de 300 personnes atteintes d'insuffisance rénale, dont plus d'une soixantaine sont en instance de dialyse. La plus part de ces malades sont pris en charge par le secteur public, pendant que le privé conventionné avec la CNAS offre ses sévices à quelque 140 dialysés.