Décès de la journaliste Fatima Ould Khessal : la Direction générale de la communication à la Présidence de la République présente ses condoléances    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Japon    Université d'Alger 3 : création de 50 micro-entreprises pour contribuer au développement de l'économie nationale    Vers l'inscription du patrimoine archéologique de Tébessa sur la liste indicative du patrimoine mondial en Algérie    Séance de débat sur la loi relative à la protection et à la promotion des personnes à besoins spécifiques    Guterres "horrifié" par la mort d'un employé de l'ONU dans une frappe sioniste contre Ghaza    Ghaza: plus de 40 martyrs dans de nouveaux bombardements de l'armée sioniste    Ghaza: le Hamas dit poursuivre ses négociations avec les médiateurs pour mettre fin à l'agression sioniste    Mondial 2026: l'équipe nationale intensifie sa préparation avant le match contre Botswana    CHAN 2024: premier entraînement à effectif complet depuis le début du stage    Le FLN réaffirme son plein soutien aux positions diplomatiques judicieuses de l'Algérie    Secousse tellurique de Médéa: une réplique de 4,0 degrés enregistrée    Merad en visite de travail à Constantine    Cible principale, l'Algérie et les Algériens    Décès de Fatima Ould Khissal, ancienne journaliste et animatrice à la Radio nationale    Appel à la vigilance des agriculteurs    Tournoi de la presse : Les 8es de finale lancés    A Gaborone pour la victoire...    Coupe d'Algérie 2025 (1/4 de finale) : Les dates et les stades connus    Nadir Larbaoui préside une réunion du Gouvernement    « L'Algérie est un modèle à suivre en matière de lutte contre le terrorisme »    Près de 100.000 personnes ont dû fuir des violences armées    Près de 11 000 tonnes de produits impropres à la consommation saisies à l'Ouest    Plus de 800 g de kif traité saisis, une arrestation    Plus de 100 g de kif traité, 401 comprimés de psychotropes saisis, trois arrestations    A l'horreur s'ajoute l'asphyxie humanitaire    Les condoléances de Tebboune pour la mort en martyr du pilote Bekouche Nasser    L'autre lutte pour le recouvrement de l'indépendance    Guelma accueille la 9e édition    Dans l'imaginaire littéraire et artistique algérien    Le documentaire "Les prisonniers algériens de Sainte-Marguerite" projeté à Alger    Boughali reçoit l'ambassadeur du Mozambique à Alger    Textiles et cuirs: le chiffre d'affaire du groupe public Getex augmente en 2024    Mondial 2026/Botswana-Algérie: premier entraînement des Verts à Gaborone    «Loyauté envers les martyrs»    Manifestations à Washington et New York pour exiger la libération d'un étudiant miilitant palestinien        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Israël empêche les Palestiniens d'enterrer leurs morts
Alors que les tractations pour un cessez-le-feu reprennent
Publié dans El Watan le 23 - 07 - 2014

Une femme enceinte et une fillette de 4 ans ont été tuées hier dans une frappe à Beit Hanoun et deux autres femmes, âgées de 50 et 70 ans,
sont mortes dans un bombardement à Zeitoun, un quartier de la ville de Ghaza.
Ghaza
De notre correspondant
Israël a transformé la bande de Ghaza en un véritable enfer sur terre, où l'horreur, la mort et l'odeur de la chair humaine brûlée assaillent au quotidien les Palestiniens. Hier encore, au quinzième jour de l'offensive israélienne contre l'enclave palestinienne, au moins une cinquantaine de Palestiniens ont été froidement tués par Tel-Aviv, portant à plus de 600 le nombre des victimes palestiniennes, dont au moins 9 femmes. Comble de l'effroi, une femme enceinte et une fillette de 4 ans ont été tuées dans une frappe à Beit Hanoun et deux autres femmes, âgées de 50 et 70 ans, sont mortes dans un bombardement à Zeitoun, un quartier de la ville de Ghaza, selon Achraf Al Qoudra, le porte-parole des services de secours palestiniens.
Dans le sud de l'enclave, pauvre et surpeuplée, un autre raid aérien a tué deux hommes à Khan Younès. Plus tôt, cinq membres d'une même famille, dont quatre femmes, ont été tués dans deux raids à Deir El Balah.
Israël, ce tueur en série, a montré hier une autre facette de sa cruauté en refusant carrément une proposition de trêve humanitaire de trois heures proposée par le bureau de la Croix-Rouge internationale (CICR). Cet arrêt aurait permis à la population, fatiguée d'être bombardée 24h/24, d'enterrer dignement ses morts.
Conséquence du rejet de la trêve, les corps des victimes civiles, en majorité des femmes et des enfants, s'entassent dans les morgues archicombles des hôpitaux. Face à ce carnage abominable, le secrétaire général de l'ONU et le chef de la diplomatie américaine se sont enfin décidés à bouger pour arracher un cessez-le-feu. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, était au Caire où il a rencontré Ban Ki-moon et le président Abdelfattah Al Sissi, l'Egypte étant le médiateur traditionnel entre Israël et le mouvement Hamas qui contrôle l'enclave palestinienne.
M. Ban devait, pour sa part, rencontrer hier après-midi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
De leur côté, le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas, Khaled Mechaâl, ont convenu, à Doha, où ils se sont rencontrés lundi, «d'œuvrer ensemble en faveur d'un cessez-le-feu», ont appelé à la fin de «l'agression israélienne»
et à la levée du blocus sur Ghaza instauré en 2006.Y a-t-il une chance de voir Benjamin Netanyahu annoncer la fin des hostilités contre Ghaza dans les prochaines quarante-huit heures ?
Permis de tuer
Cependant, l'armée israélienne affichait toujours sa détermination à poursuivre son offensive, bien qu'elle enregistre un lourd bilan. Elle a perdu 27 soldats, soit le bilan le plus lourd depuis la guerre de l'été 2006 contre le Hezbollah libanais.
Un soldat, dont le Hamas avait revendiqué l'enlèvement, a été déclaré mort par l'armée bien que sa dépouille n'ait pas été formellement identifiée. «Nous allons poursuivre cette opération pour lutter contre le terrorisme (Les résistants palestiniens, ndlr)», a assuré Peter Lerner, un porte-parole de l'armée israélienne. Le ministre israélien de l'Economie, Naftali Bennett, un faucon, a exprimé quant à lui son opposition à tout cessez-le-feu : «Nous payons un prix élevé et nous n'allons pas faire le travail à moitié.»
A ce propos, les forces israéliennes ont annoncé poursuivre une opération à Chajaya. Près de 100 Palestiniens, dont de très nombreux civils, ont trouvé la mort dimanche dans cette banlieue à l'est de la ville de Ghaza, dans des pilonnages massifs de l'artillerie israélienne. L'attaque a choqué l'opinion publique internationale. Ce bombardement aveugle et sauvage - qui confirme une fois de plus le caractère terroriste de l'Etat israélien - a été qualifié de «massacre» et de «crimes de guerre» par la Ligue arabe et d'«action atroce» par l'ONU. L'armée israélienne ouvre régulièrement le feu sur des écoles, des hôpitaux et des mosquées. Elle excelle dans l'assassinat d'enfants. Amnesty International a qualifié les bombardements de ces installations civiles «de possibles crimes de guerre» et réclamé «une enquête internationale indépendante».
La tension monte également en Cisjordanie occupée, où un Palestinien a été tué lundi soir, et dans les grandes villes arabes du nord d'Israël. Ce cycle de violences a été déclenché par les nouvelles colonies bâties par Israël dans les territoires palestiniens. Cette violence s'explique aussi par le refus de Tel-Aviv de laisser le peuple palestinien bâtir son propre Etat.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.