Pas moins de 13 710 candidats ont été convoqués pour prendre part mercredi dernier au concours de recrutement de 356 enseignants dans les trois paliers de l'éducation. Selon les chiffres de la direction de l'Education, la demande a été cette fois-ci légèrement plus importante pour le premier palier qu'est le primaire avec 6 024 dossiers déposés, suivis de 5 686 dans le Moyen. Tandis que le secondaire n'a intéressé que 2 000 candidats. L'annonce de l'organisation du concours de recrutement faite en juin dernier à l'échelle nationale a réservé, respectivement pour les trois paliers concernés 196, 75, et 85 postes ouverts pour la wilaya de Béjaïa. Alors que seulement dix postes sont ouverts pour la langue amazighe, dont le déficit reste criant, l'essentiel des futurs admis parmi les candidats pour l'enseignement au primaire ira vers la langue arabe. C'est l'écrasante majorité des postulants pour cette matière (soit 4 834 demandes) qui ont concouru pour l'un des 171 postes ouverts pour celle-ci. Le reste des candidats se répartissent entre les 75 postes ouverts pour le Moyen et 85 autres pour le secondaire. Comme par le passé, le nombre de candidats dépasse largement de nombre de postes ouverts, ce qui n'est pas sans provoquer un encombrement lors de l'opération de dépôt des dossiers de candidature. Cette disproportion entre l'offre et la demande fera aussi, et inévitablement, une majorité de déçus puisque 13 354 seront forcément déclarés recalés, dont ceux qui ne sont pas à leur première malheureuse expérience. La déception sera grande notamment chez les quelques candidats qui ont obtenu leurs diplômes à un âge tardif, (d'ex candidats libres au Bac), dont le problème a été exposé par l'un d'eux lors des résultats du concours de l'année dernière, sans suite. Leur âge sera-il pris en compte cette fois-ci aux côtés des autres critères de sélection que sont la note de l'entretien, le diplôme et son ancienneté, les notes du cursus universitaire et l'expérience professionnelle ?